Assassinat de Me Sollacaro: poursuite des trois gardes à vue

Trois hommes, interpellés samedi dans l'enquête sur l'assassinat de l'avocat Antoine Sollacaro en octobre dernier, étaient toujours en garde à vue lundi. Agés d'une quarantaine d'années et proches du milieu du grand banditisme, ils conservent le mutisme et auraient des alibis.
Deux d'entre eux sont interrogés dans les locaux de l'Office central de lutte contre le crime organisé de la direction centrale de la police judiciaire à Nanterre, dans les Hauts-de-Seine.
L'un est en liberté conditionnelle depuis octobre 2012 après avoir été condamné pour trafic de stupéfiants et extorsion de fonds. L'autre, porteur d'un bracelet électronique, a été condamné en 2011 pour une tentative d'assassinat déjouée en 2008 contre l'ancien dirigeant nationaliste Alain Orsoni, aujourd'hui président du club de football AC Ajaccio et proche de Me Sollacaro.
Le troisième gardé à vue est interrogé à la PJ à Ajaccio. Il a été condamné pour trafic de stupéfiant. Il a été interpellé samedi dans un luxueux hôtel de Porticcio, station balnéaire de la rive sud du golfe d'Ajaccio.