Arrêtés après un braquage à la masse en plein Paris

Huit hommes ont été interpellés hier, en flagrant délit. Ils étaient filés par la brigade de répression du banditisme quand ils se sont attaqués à coup de masse à la vitrine d'une bijouterie de luxe. Un mode opératoire qui n'est pas sans rappeler un précédent braquage, rue de la Paix.

Ils tentaient de forcer à coup de masse l'entrée d'une bijouterie de luxe à deux pas des Champs-Elysées. Lundi, huit hommes ont été arrêtés en flagrant délit près des Champs-Elysées, en plein coeur de Paris.

Selon nos informations, il s'agit d'une équipe de braqueurs spécialisé dans le "smash and grab", mode opératoire qui consiste à faire exploser les vitrines d'un commerce et se servir. Le réseau dont sont issus ces braqueurs est composé d'individus originaires de Roumanie, principalement de très jeunes majeurs.

Toujours selon nos informations, les policiers de la Brigade de répression du banditisme (BRB) étaient en train de les suivre lorsqu'ils les ont interpellés en flagrant délit de braquage de la bijouterie Dubail, au 66, rue François-1er, dans le 8e arrondissement de Paris.

Un lien avec le braquage de la rue de la Paix?

L'attaque a été "brève et ultra-violente, assez stressante pour les employés". Il y a eu des gens un peu choqués, mais pas de blessé", a précisé le directeur de la police parisienne, Bernard Petit, qui s'est rendu sur les lieux. "Ils sont parvenus à casser la première porte du sas d'entrée, mais ne sont pas parvenus à casser la deuxième et se sont retrouvés coincés dans le sas", a précisé une source policière.

Placés en garde à vue dans les locaux de la BRB, les braqueurs sont suspectés d'être "de la même mouvance" que l'équipe qui avait commis, le 4 octobre dernier, un impressionnant braquage rue de la Paix à Paris. Cette équipe, composée d'une dizaine de personnes, avait usé du même mode opératoire pour fracasser les vitres de la bijouterie Vacheron Constantin, spécialisée dans les montres de grand prix, et s'emparer d'une vingtaine de montres.

A.S. et M. T. avec Cécile Ollivier et AFP