A Montélimar, un trentenaire est mort d'une méningite foudroyante

Une infirmière donne des soins à un patient dans un hôpital (illustration) - Jean-Sébastien Evrard - AFP
Jeudi, un homme d'une trentaine d'année est mort trente minute après son arrivée aux urgences de Montélimar, d'une méningite foudroyante.
Alertée, l'Agence régionale de santé (ARS) Auvergne-Rhône-Alpes a dressé une liste de 25 personnes ayant eu des contacts prolongés (au moins une heure) avec le malade afin qu'ils puissent bénéficier éventuellement d'un traitement antibiotique.
Aucun autre cas de méningite n'a été décelé depuis au CH de Montélimar, précise-t-on encore à la direction.
Deux décès à Dijon la semaine dernière
Ce décès intervient alors que le campus de Dijon a connu récemment parmi ses étudiants trois cas de méningite à méningocoque de type W135, dont deux mortels.
En conséquence, l'ARS Bourgogne-Franche-Comté va lancer en janvier une campagne de vaccination "élargie" pour éviter une circulation du germe. L'ARS soupçonne en effet qu'il y ait sur le campus des porteurs sains.
L'ARS doit présenter mardi les contours de cette campagne de vaccination qui se fera par étapes auprès d'une "population cible" potentiellement concernée sur le campus de 30.000 personnes, détaille encore la porte-parole.
Fièvre, maux de tête, raideur de la nuque, vomissements
Le méningocoque est un germe très fragile qui ne survit pas dans l'environnement mais se transmet par la salive. La méningite se traduit par une fièvre, des maux de tête, une raideur de nuque avec des vomissements et une gêne à la lumière.
Les infections invasives à méningocoque sont relativement rares en France, avec 469 cas notifiés en 2015, ayant entraîné 53 décès, selon des chiffres de l'Institut national de veille sanitaire (InVs).