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Police-Justice

A Courbevoie un animateur écroué pour agression sexuelle sur mineurs

Enfants - image d'illustration

Enfants - image d'illustration - AFP

Un animateur de centres de loisirs de la ville de Courbevoie, près de Paris, a été mis en examen en octobre et écroué, soupçonné d'avoir sexuellement agressé une dizaine de jeunes garçons, selon une source judiciaire.

Le jeune homme, âgé de 26 ans et légèrement déficient mental, mais responsable pénalement selon le parquet, était animateur pour le AVL, structure de "vacances, animation et loisirs" de cette ville des Hauts-de-Seine. Début octobre, les parents d'un enfant avaient dénoncé des faits d'agression sexuelle devant les policiers de Courbevoie, a expliqué la source judiciaire, confirmant une information de RTL.

Des agressions commises sur des enfants de 5 à 8 ans

Suspendu à titre conservatoire par son employeur, puis placé en garde à vue le 21 octobre, l'homme a reconnu avoir commis attouchements et caresses sur une dizaine d'enfants dans trois établissements scolaires de Courbevoie, tous de jeunes garçons âgés de cinq à huit ans. "Ce n'était pas pendant le temps scolaire", mais pendant les activités périscolaires ou les vacances, a précisé la mairie de Courbevoie.

L'enquête a, en outre, révélé que des faits similaires avaient été précédemment signalés à son employeur, de présumés attouchements en décembre 2012, puis août 2013, dont la justice n'avait pas eu connaissance à l'époque. Le AVL l'avait suspendu en septembre 2013, "à la suite d'un comportement qu'il jugeait anormal", a expliqué la mairie, sans pouvoir dire dans l'immédiat pourquoi la justice n'avait alors pas été avisée.

L'animateur, inconnu de la justice

L'homme avait été réintégré quelques mois plus tard, réintégration "exigée" par "le ministère de la Jeunesse", à la suite d'une "enquête menée par ses services", a affirmé la mairie.

Mis en examen pour "agression sexuelle sur mineurs de 15 ans", l'animateur a été placé en détention provisoire. Il n'était jusqu'alors pas connu de la justice.

A.-F. L. avec AFP