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Police-Justice

A Besançon, de mystérieuses agressions

Détail d'un uniforme de police. (Illustration)

Détail d'un uniforme de police. (Illustration) - AFP

Détrousser des victimes isolées tard dans la nuit alors qu'elles rentrent chez elles et en faisant usage d'une violence disproportionnée au point qu'elles perdent parfois connaissance. Tel a été le modus operandi de quatre agressions perpétrées en un laps de temps très court, à Besançon.

Quatre violentes agressions à Besançon. Après les attaques de deux étudiants dans la nuit du jeudi 4 au vendredi 5 juin, puis celle d'un VRP breton retrouvé ligoté dans un terrain vague de dimanche 14 juin, l'Est Républicain révèle les violences subies par un trentenaire, qui rentrait seul d'une fête au soir du samedi 6 juin. Le journal a recueilli le témoignage des parents de cette victime. Ils avaient fait le rapprochement avec les précédentes agressions relatées dans ce journal.

"Alors qu’il se trouvait en haut du quartier Battant et redescendait la rue Richebourg pour rejoindre son hôtel du centre-ville, situé près de la City, il a entendu des pas derrière lui. C’est tout ce dont il se souvient", assurent les parents qui ont préféré garder l'anonymat.

Nous ne pensions pas notre fils "aussi gravement blessé"

Sous la violence des coups, le jeune homme avait perdu connaissance. Les parents avaient alors été tirés du lit par un coup de fil d'un inconnu, resté aux côtés du jeune homme. Arrivés sur place, ils ont emmené eux-mêmes leur fils retrouvé dans un piteux état à l'hôpital Minjoz.

"Nous ne nous attendions pas du tout à retrouver notre fils aussi gravement blessé", se souvient aujourd'hui sa mère. Les soins aux urgences révéleront des fractures des deux pommettes, et une blessure à l'œil gauche. Il s'en est fallu de peu que le jeune homme le perde, détaille L'Est Républicain.

Comme lors des autres agressions, la victime s'est fait voler de l'argent et sa montre. Ils n'ont en revanche pas trouvé la carte de crédit dissimulée dans le slip du jeune homme. Le mode opératoire des délinquants présente certaines similitudes avec l'attaque perpétrée contre le représentant breton. Retrouvé les mains liées avec ses propres lacets, il présentait également de nombreuses blessures au visage. Aujourd'hui, les parents du trentenaire agressé veulent des réponses et savoir, notamment, s'il existe un lien entre ces différentes et sauvages agressions.
David Namias