BFMTV
Police-Justice

251 morts par noyade depuis le 1er juin

-

- - AFP

Depuis le début de l'été, 251 personnes sont mortes par noyade. Les enfants sont les premières victimes.

Le premier bilan publié au milieu du mois de juillet laissait redouter un été particulièrement meurtrier. Le deuxième confirme ces craintes: 251 personnes sont mortes par noyade depuis le début de la période estivale. Au 12 juillet, les autorités avaient déjà recensé 121 morts. Les drames sont malheureusement quotidiens: samedi, un homme de 47 ans s'est noyé à une base de loisirs dans le Jura. Dimanche, c'est un garçon de 12 ans qui a perdu la vie dans la Loire.

Au total, entre le 1er juin et le 26 juillet, l'agence Santé publique France a recensé 1.139 noyades dont 251 mortelles, soit quatre morts par jour en France. Ce chiffre a donc doublé au mois de juillet, en pleine période de vacances. "L’apprentissage de la nage est recommandé le plus tôt possible, mais il n’est jamais trop tard pour apprendre à nager, même à l’âge adulte", rappelle l'agence de prévention, qui note que plus de la moitié des cas de noyades sont accidentels.

Un enfant peut se noyer dans 20 centimètres d'eau

A l'instar des exemples du premier week-end d'août, le danger de noyade concerne principalement les enfants, et notamment les moins de 6 ans qui échappent à la surveillance de leurs parents. "Un enfant peut se noyer sans bruit, en moins de trois minutes, dans vingt centimètres d’eau", rappelle l'agence Santé publique France, qui recommande le recours aux brassards et l'apprentissage de la nage le plus tôt possible.

La mer reste l'endroit le plus risqué pour se noyer. Ainsi, 34% des noyades se sont produites le long des côtes, quand 18% ont eu lieu dans des piscines privées familiales, soient 103 noyades en deux mois. L'agence de prévention rappelle que l'océan est dangereux et surtout pour les adultes et notamment les plus de 65 ans. En raison d'un malaise ou d'une imprudence, 38 personnes sont mortes lors de bains de mer. 

"Il faut distinguer le fait de savoir nager en piscine (dans un milieu artificiel maîtrisé ne comportant ni vagues ni courants) et celui de savoir nager en milieu naturel (mer, lac, fleuve, etc.)", insiste Santé publique France dans son rapport.

J.C.