Poitiers: à quoi va servir le réseau de chaleur dont les travaux viennent de démarrer?

Les travaux pour étendre le réseau de chaleur à Poitiers ont débuté. Ils doivent permettre, à terme, de réduire les émissions des gaz à effet de serre.

Du nouveau à Poitiers-Ouest. Les travaux du deuxième réseau de chaleur ont commencé ce lundi 21 octobre. Ils doivent durer de longs mois et prendront fin en mars 2026. La rue Léopold-Sedar-Senghor accueillera la toute nouvelle chaufferie, rapporte La Nouvelle République.

À l’instar de tout réseau de chaleur, le nouveau dispositif doit permettre de chauffer plusieurs bâtiments, et ce, depuis une source centralisée. Sur son site, la Communauté urbaine du Grand Poitiers indique que le réseau "consiste en un ensemble de canalisations souterraines qui transportent de la chaleur sous forme d'eau chaude depuis une ou plusieurs centrales de production jusqu'à des immeubles, logements, entreprises, ou équipements publics".

13,5 kilomètres supplémentaires couverts

En outre, le réseau de chaleur a l’avantage de réduire les émissions de gaz à effet de serre. "Comparativement aux énergies fossiles, il émet 3 à 4 fois moins de carbone lorsque les conditions sont favorables, notamment une densité de bâtiments adéquate", note Grand Poitiers sur son site. En 2024, le dispositif en place dans l’agglomération s’étend sur 30 kilomètres.  

À terme, le réseau de chaleur couvrira 13,5 kilomètres supplémentaires. Mais pour ce faire, les habitants seront affectés jusqu’en mars 2026. L’extension du réseau va nécessiter l’installation de barrières, l’ouverture de la chaussée, la pose de canalisations et, pour finir, la réfection de la chaussée.

Toutefois, l’agglomération tient à rassurer la population. Elle assure que dans "la mesure du possible, l'accès aux riverains et à tous les habitants est maintenu pendant les travaux. Certaines rues doivent néanmoins être fermées à la circulation; dans ce cas, une déviation est indiquée sur place". En outre, le ramassage des poubelles est maintenu pendant l’intégralité de la durée des travaux.

Pierre Fougères (6Medias)