"La jeunesse des personnes impliquées est préoccupante": après une fusillade, la maire de Poitiers dénonce un "épisode de violence inacceptable"

Léonore Moncond'huy, maire de Poitiers. - JOEL SAGET / AFP
Une fusillade a éclaté à Poitiers, ce jeudi 31 octobre au soir. Cinq personnes ont été gravement blessées. L’une d’entre elles, un adolescent de 15 ans, se trouve dans un état critique après avoir été touché à la tête. Au micro de BFMTV et RMC, ce vendredi 1er novembre, le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a évoqué l'implication d'entre "400 et 600 personnes sont impliquées dans cette fusillade".
Léonore Moncond'huy, maire de Poitiers, a déploré sur X (ex-Twitter), "un nouvel épisode de violence inacceptable". L’élue alerte sur "la jeunesse des personnes impliquées" qui est, d’après elle, "particulièrement préoccupante". La première édile en a profité pour saluer l’engagement des forces de sécurité et a appelé à "la responsabilité de tous pour le maintien de l’apaisement dans la ville".
"Point de bascule"
Souhaitant un "prompt rétablissement aux blessés", Léonore Moncond’huy demande à ce que toute la lumière soit faite sur cette affaire et notamment déterminer les circonstances de ce drame. Elle appelle de ses vœux que les personnes impliquées soient identifiées et arrêtées.
Au micro de RMC et BFMTV, Bruno Retailleau a assuré que cette fusillade est liée au narcotrafic. "Aujourd'hui, les narcoracailles n'ont plus de limites", a-t-il déploré. Le ministre de l’Intérieur regrette que "ces fusillades ne se passent pas en Amérique du Sud, elles se passent à Rennes, à Poitiers, dans cette France de l'ouest réputée jadis pour sa tranquillité". D’après lui, "on est à un point de bascule". Ce qui lui permet d’affirmer: "Le choix que nous avons aujourd'hui est un choix entre une mobilisation générale ou la mexicanisation du pays."