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Stéphane Plaza "déprogrammé" de M6 après sa condamnation pour violences conjugales

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Réunie en réunion de crise dès l'annonce de la condamnation, ce mardi 18 février, la direction de la sixième chaîne a décidé de déprogrammer les émissions de son animateur-vedette.

Le groupe M6 a annoncé ce mardi 18 février "la déprogrammation à compter de ce jour" des émissions avec Stéphane Plaza, quelques heures après la condamnation de son animateur vedette à un an de prison avec sursis pour violences conjugales.

Stéphane Plaza, qui va faire appel du jugement du tribunal de Paris, "a été informé de cette décision", prise "dans l'attente des éventuelles suites juridiques", a précisé le groupe audiovisuel dans un communiqué transmis à l'AFP. La direction du groupe M6, réunie en réunion de crise dès l'annonce de la condamnation, choisit ainsi de ne pas attendre ce deuxième procès, qui ne devrait pas avoir lieu avant 2026.

Relaxé des chefs de violences psychologiques

Stéphane Plaza, agent immobilier vedette de M6, où il anime entre autres Recherche appartement ou maison, était poursuivi pour violences par deux anciennes compagnes. Le tribunal judiciaire de Paris a condamné l'animateur à 12 mois de prison avec sursis pour "violences habituelles" sur la première plaignante. Il a en revanche été relaxé des chefs de violences psychologiques concernant la seconde plaignante.

Selon un journaliste de BFMTV présent dans la salle, les larmes sont montées aux yeux de l'animateur après le prononcé de sa peine. Stéphane Plaza, qui semblait assez ému, s'est brièvement agenouillé près de ses avocats.

"Je n'ai jamais été violent de ma vie"

À son procès, qui s'était tenu le 9 janvier dernier après un report en raison de "fragilités psychologiques" de l’animateur, Stéphane Plaza avait nié avoir exercé toute violence sur ses ex-compagnes.

"Je n’ai jamais été violent de ma vie", avait affirmé l’animateur. "Je suis loin d’être parfait, j’ai des failles, mais je ne suis pas violent", avait ajouté Stéphane Plaza, affirmant être lui-même victime de cette affaire.

Interrogé sur un épisode de violences physiques dénoncé par une des plaignantes, et lors duquel il lui avait cassé un doigt, Stéphane Plaza avait reconnu "un accident" en présentant sa justification: il "ne contrôle pas (sa) force".

Son ex-compagne avait apporté une toute autre version quant au déroulé des faits. Réfutant les accusations de jalousie portées à son encontre par Stéphane Plaza, la jeune femme avait évoqué un message qu'elle avait envoyé à "un faux profil sur Instagram" dans lequel elle avait expliqué être en couple avec l'animateur.

"C'est là que les trois articulations ont sauté"

"Il s’assoit sur le fauteuil. Je reste à distance. Il commence à me dire que je n'ai pas à dire qu'on est en couple, que je n'ai pas à parler de lui. J’essaye de lui expliquer que je ne comprends pas d’où vient le mal. Il est a 2 cm de moi (...) il attrape ma main derrière les articulations, il claque le bras, et c’est là que les trois articulations ont sauté", avait-elle détaillé au tribunal.

Le parquet avait requis 18 mois de prison avec sursis et 10.000 euros d'amende contre l'animateur lui reprochant "d'avoir porté des coups, dénigré, humilié publiquement, tordu des doigts si fort que certains ont été luxés, d'avoir mordu" ses accusatrices.

Steven Bellery, avec Benjamin Pierret