Stéphane Plaza: condamné à 12 mois de prison avec sursis pour violences conjugales, l'animateur va faire appel

Il avait nié toute violence; évoqué son "nom tâché" à son procès en janvier dernier. L’animateur Stéphane Plaza a été condamné ce mardi 18 février à 12 mois de prison avec sursis pour "violences habituelles" sur la première plaignante. Il a interdiction d'entrer en contact avec elle pendant un an. Le tribunal judiciaire de Paris a toutefois relaxé l'animateur des faits de violences psychologiques sur la seconde plaignante.
La 10e chambre du tribunal judiciaire de Paris a rendu sa décision en présence de l'ancien animateur préféré des Français. Vêtu d'un costume noir, Stéphane Plaza semblait plutôt détendu et sérieux à son arrivée au tribunal judiciaire de Paris.
Selon un journaliste de BFMTV présent dans la salle, les larmes sont montées aux yeux de l'animateur après le prononcé de sa peine. Stéphane Plaza, qui semblait assez ému, s'est brièvement agenouillé près de ses avocats. Ils ont annoncé que l'agent immobilier de M6 va faire appel de sa condamnation.
"Je n'ai jamais été violent de ma vie"
À son procès, qui s’était tenu le 9 janvier dernier après un report en raison de "fragilités psychologiques" de l’animateur, Stéphane Plaza avait nié avoir exercé toute violence sur ses ex-compagnes.
"Je n’ai jamais été violent de ma vie", avait affirmé l’animateur. "Je suis loin d’être parfait, j’ai des failles, mais je ne suis pas violent", avait ajouté Stéphane Plaza, affirmant être lui-même victime de cette affaire.
Interrogé sur un épisode de violences physiques dénoncé par une des plaignantes, et lors duquel il lui avait cassé un doigt, Stéphane Plaza avait reconnu "un accident" en présentant sa justification: il "ne contrôle pas [sa] force".
Son ex-compagne avait apporté une toute autre version quant au déroulé des faits. Réfutant les accusations de jalousie portées à son encontre par Stéphane Plaza, la jeune femme avait évoqué un message qu'elle avait envoyé à "un faux profil sur Instagram" dans lequel elle avait expliqué être en couple avec l'animateur.
"C'est là que les trois articulations ont sauté"
"Il s’assoit sur le fauteuil. Je reste à distance. Il commence à me dire que je n'ai pas à dire qu'on est en couple, que je n'ai pas à parler de lui. J’essaye de lui expliquer que je ne comprends pas d’où vient le mal. Il est a 2 cm de moi (...) il attrape ma main derrière les articulations, il claque le bras, et c’est là que les trois articulations ont sauté", avait-elle détaillé au tribunal.
De son côté, Stéphane Plaza, accusé de "revenge porn" par l'avocate d'une de ses anciennes compagnes, s’était présenté comme "pétochard" affirmant être "une flipette".
"Je suis même, je peux le dire, je suis un lâche. Mais je ne suis pas violent. Je suis allé dans des associations pour aider les femmes", avait-il rapporté, évoquant par ailleurs ses pensées suicidaires depuis le début de l’affaire. "Je ne me pensais pas aussi fragile. Depuis que cette affaire est sortie, j’ai mal à la poitrine."
Le parquet avait requis 18 mois de prison avec sursis et 10.000 euros d'amende contre l'animateur lui reprochant "d'avoir porté des coups, dénigré, humilié publiquement, tordu des doigts si fort que certains ont été luxés, d'avoir mordu" ses accusatrices.