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P. Diddy visé par quatre nouvelles plaintes pour agression sexuelle

P. Diddy en mai 2018

P. Diddy en mai 2018 - Roy Rochlin - Getty Images North America - AFP

Le rappeur, déjà visé par de nombreuses plaintes, est accusé d'agression sexuelle par quatre nouvelles victimes.

Le dossier s'alourdit encore pour P. Diddy. Le rappeur et producteur qui doit être jugé le 5 mai 2025 à Manhattan pour trafic à des fins d'exploitation sexuelle, extorsions et transport de personnes à des fins de prostitution, est visé par quatre nouvelles plaintes pour agression sexuelle.

Comme le précise le média américain Variety, les faits relatés par ces nouvelles victimes sont similaires à de nombreuses précédentes plaintes déjà déposées contre P.Diddy, Sean Combs de son vrai nom. Ces quatre victimes décrivent avoir été droguées par l'artiste puis forcées à avoir des relations sexuelles non consenties avec lui dans les années 90.

"Des opportunistes"

Interrogés par Variety, les avocats de P. Diddy ont défendu leur client dénonçant des "rumeurs sans fondement" adressées par "des opportunistes". "Nous vivons dans un monde où n'importe qui peut intenter une action en justice pour n'importe quelle raison, mais cela ne rend pas les revendications vraies", ont-ils déclaré.

"Quel que soit le nombre de procès intentés cela ne changera rien au fait que M. Combs n'a jamais agressé sexuellement ni pratiqué de trafic sexuel, à l'encontre de quiconque, qu'il s'agisse d'un homme ou d'une femme, d'un adulte ou d'un mineur", ont-ils ajouté.

Procès fixé au 5 mai

Figure influente du hip-hop et de l'industrie musicale, Sean Combs, doit être jugé le 5 mai 2025 à Manhattan pour trafic à des fins d'exploitation sexuelle, extorsions et transport de personnes à des fins de prostitution, autant de charges pour lesquelles il a plaidé non-coupable, se disant innocent.

Visé également par les plaintes au civil de plus de 120 victimes présumées, le rappeur, connu pour avoir donné de grandes fêtes dans les années 1990 et 2000, est accusé par la justice d'avoir mis son "empire" au service d'un système violent de trafic sexuel.

Carla Loridan