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Les avocats de R. Kelly accusent le personnel de sa prison d'avoir causé une "overdose" médicamenteuse du chanteur

Le chanteur R. Kelly arrivant pour une audience dans un tribunal de Chicago, le 7 mai 2019

Le chanteur R. Kelly arrivant pour une audience dans un tribunal de Chicago, le 7 mai 2019 - NUCCIO DINUZZO © 2019 AFP

Selon plusieurs documents versés au dossier judiciaire du chanteur, des agents pénitentiaires lui ont ordonné de prendre une "quantité excessive de médicaments". Les représentants du gouvernement américain dénoncent des accusations "fantaisistes" et "théâtrales".

Les avocats de la star déchue du R&B américain R. Kelly, en prison pour trafic sexuel, ont accusé le personnel pénitentiaire d'avoir récemment causé une "overdose" médicamenteuse du chanteur, selon plusieurs documents versés à son dossier judiciaire.

D'après ces documents versés lundi et ce mardi 17 juin, le chanteur se trouvait à l'isolement, dans la prison de Caroline du Nord où il purge sa peine, quand des agents pénitentiaires lui ont ordonné de prendre une "quantité excessive de médicaments", le 12 juin. Le lendemain matin, le chanteur de 58 ans s'est évanoui et a été pris de vertiges.

"M. Kelly a essayé de se lever, mais il est tombé par terre. Il a rampé jusqu'à la porte de la cellule et a perdu connaissance", assurent ses avocats.

Les avocats évoquent un complot de meurtre orchestré

Les documents judiciaires indiquent que R. Kelly a été transporté en ambulance à l'hôpital, où il a été soigné pendant deux jours.

Les avocats de R. Kelly avaient déjà déposé précédemment une requête d'urgence en vue d'une détention à domicile de l'artiste, affirmant qu'il avait été la cible d'un complot de meurtre orchestré par les responsables de la prison.

Dans leur opposition à cette requête, les représentants du gouvernement américain avaient qualifié ces accusations de "fantaisistes" et "théâtrales".

L'artiste, mondialement connu pour son tube I Believe I Can Fly et ses 75 millions de disques vendus, avait été condamné en 2022 à 30 ans de prison à New York, pour avoir piloté pendant trois décennies un "système" d'exploitation sexuelle de jeunes femmes, dont des adolescentes. Il a de nouveau été condamné par la suite à Chicago pour pédopornographie.

I.H avec AFP