BFMTV
Musique

Accusé de viol, le rappeur Lomepal dément et "répondra" à la justice

placeholder video
Visé par une enquête pour viol après une plainte déposée en 2020 pour des faits survenus en 2017 à l'étranger, le rappeur a démenti en bloc ces accusations, se disant prêt à "répondre à la justice".

Le rappeur Lomepal, visé par une enquête préliminaire pour viol après une plainte déposée en 2020 pour des faits survenus en 2017 à l'étranger, a démenti jeudi en bloc les accusations qui pèsent sur lui, se disant prêt à "répondre à la justice".

S'il reconnaît dans un long message, posté en story Instagram, avoir eu de "nombreuses relations" au début de sa carrière, qu'il qualifie de "rencontres de fin de soirée" ou de "relations d'un soir", l'artiste de 31 ans affirme n'avoir jamais "forcé qui que ce soit à faire quoi que ce soit".

"Est-ce que j'ai forcé qui que ce soit à faire quoi que ce soit ? Non. Est-ce qu'il y a eu des choses illégales ? Non. Et je ne le laisserai jamais dire", a-t-il écrit sur son compte Instagram, dénonçant des "histoires délirantes" et "inventées de toute pièce".
De quoi est accusé le rappeur Lomepal ?
De quoi est accusé le rappeur Lomepal ?
2:44

"Je sais que la vérité sera faite"

Estimant n'avoir "rien n'à cacher et aucune raison" de se cacher, Lomepal s'est dit "serein" face à l'ouverture d'une enquête préliminaire à son encontre. "Je répondrai à la justice lorsqu'elle m'interrogera. [...] Je sais que la vérité sera faite", ajoute-t-il.

En juillet, la journaliste Jenna Boulmedaïs était sortie du silence pour dénoncer sur Instagram "les agissements illégaux d'hommes" issus du milieu de la musique, du cinéma et de la restauration.

Citant dans son post les acteurs Nicolas Bedos et Gérard Depardieu, accusés de viol et d'agressions sexuelles la journaliste affirmait également avoir eu vent de plusieurs témoignages de femmes ayant subies "les gestes déplacés et non désirés" d'Antoine Lomepal.

"Toute l'industrie musicale est au courant. Ce silence n'est littéralement plus possible. Voir son nom en tête d'affiche pour de nombreux festivals également", écrivait-elle sur Instagram.

À la suite de cette prise de parole, la journaliste a confié avoir reçu de "nombreux messages injurieux, diffamatoires et menaçants" l'obligeant à faire appel à un avocat. La Fédération française de musique a également déposé une plainte pour diffamation à son encontre.

Par Carla Loridan avec AFP