"Le village est face à un problème": Philippe Lacheau vient en aide à Wavignies pour trouver un médecin

Philippe Lacheau à Angoulême le 27 août 2023. (Photo d'archive) - YOHAN BONNET / AFP
En temps normal, Philippe Lacheau fait davantage la promotion du dernier film dont il tient la vedette. Le comédien et réalisateur de Babysitting et Alibi.com s'est cette fois mis en scène dans une vidéo pour une raison tout autre: aider le village de Wavignies, dans l'Oise, à trouver un médecin généraliste.
Dans cette vidéo d'une trentaine de secondes mise en ligne fin mars mais récemment repérée par Le Courrier picard, on peut ainsi voir Philippe Lacheau se filmer avec son portable dans ce village qui lui "tient particulièrement à cœur, parce que (s)a maman y est née".
"Le village est face à un problème: il n’y a pas de médecin généraliste", poursuit le réalisateur du prochain Marsupilami. "Pour vous aider à vous y installer, le maire met à disposition gracieusement un local, qui sera parfaitement adapté à vos besoins. Donc si vous êtes médecin, à bientôt j’espère!"
Pour davantage d'explications, il faut se tourner vers la personne qui a publié la vidéo sur son compte Youtube: Gérard Lacheau, père de l'acteur et également adjoint au maire de Wavignies.
"Il nous manque le plus important: le médecin"
"On a racheté l’ancienne auto-école du village pour 70.000 euros. C’est un local tout équipé: en parfait état, très bien placé, avec une salle d’attente, un cabinet de consultation, un petit parking", a-t-il détaillé auprès du Courrier picard. "Les conditions sont bonnes, mais il nous manque le plus important: le médecin."
En l'absence de médecin, les quelque 1.300 habitants de Wavignies n'ont pas le choix, ils doivent se rendre dans la commune voisine de Saint-Just-en-Chaussée. Où il est bien difficile d'obtenir un rendez-vous.
"Quand on (y) arrive (...), on est déjà guéri", ironise André Renaux, le maire de Wavignies. "Donc beaucoup de gens vont à Beauvais ou Tricot."
L'édile n'abandonne toutefois pas la partie et ne désespère pas de pouvoir un jour accueillir dans sa commune un généraliste: "On a déjà eu une prise de contact avec un médecin qui n’a pas abouti, mais on y croit toujours, on en rêve même."