"Il ne voulait pas prendre sa retraite": Nathalie Marquay raconte la passion de Jean-Pierre Pernaut pour son travail

L'épouse de Jean-Pierre Pernaut, emporté mercredi par un cancer du poumon, s'est exprimée jeudi au 20H de TF1, évoquant la passion pour son travail qui l'a animé jusqu'au bout.

"C'était vital, TF1, son groupe de 13 heures, ses amis... C'était son oxygène". Au lendemain de la disparition de Jean-Pierre Pernaut, emporté par un cancer du poumon à l'âge de 71 ans, son épouse Nathalie Marquay-Pernaut a évoqué au 20h de TF1 sa passion pour son métier, qui l'a animé jusqu'au bout.

"Il n'était pas en retraite, en fin de compte. C'était un boulimique de travail. Il s'inquiétait toujours pour la famille de TF1, il voulait toujours que ce soit bien fait", témoigne-t-elle.

"Tous les jours, il demandait l'audience", assure-t-elle. Evoquant les années où il présentait le journal de 13 heures, Nathalie Marquay-Pernaut raconte le stress qui s'emparait de lui, le dimanche soir. "Il fallait redémarrer le 13 heures. (...) C'est comme s'il avait peur de ne pas réussir".

"Il ne voulait pas prendre sa retraite"

"Au départ, il ne voulait pas prendre sa retraite. Je lui ai dit 'moi je veux que tu profites de nous, les enfants sont grands, j'ai envie qu'on voyage tous les deux'. On avait hâte de pouvoir être ensemble, à faire un vieux couple", ajoute-t-elle.

Jean-Pierre Pernaut et Nathalie Marquay, Miss France 1987, s'étaient rencontrés en à l'occasion d'une autre élection Miss France, celle de Sylvie Tellier, en 2001. Ils se sont mariés en 2007 et ont eu deux enfants, Tom et Lou.

Jean-Pierre Pernaut a été pendant pendant 33 ans, avant de passer la main fin 2020, à Marie-Sophie Lacarrau, aux manettes du journal télévisé de 13h sur TF1. Il y a imprimé sa marque, et mené le journal vers des niveaux d'audience inégalés.

Avec un ton très personnel, celui qui avait fait ses débuts comme présentateur du journal local en Picardie, divulguait sans prompteur, l’actualité internationale, de la Chute du mur de Berlin aux attentats du 11-Septembre, en passant par l’explosion de l’usine AZF à Toulouse, mais surtout nationale et locale, portée par de nombreux reportages dans les régions de France.

Magali Rangin