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Eddy Mitchell, une nouvelle fois très critique envers les hommages à Johnny Hallyday

Eddy Mitchell aux César, le 2 mars 2018.

Eddy Mitchell aux César, le 2 mars 2018. - Philippe Lopez - AFP

Dans un entretien à paraître ce lundi 13 décembre, Eddy Mitchell estime que les hommages à Johnny Hallyday sont comme "le tuer une deuxième fois".

Eddy Mitchell n'a une nouvelle fois pas mâché ses mots en évoquant son grand ami Johnny Hallyday. Dans un entretien accordé à TéléStar (qui sera publié ce lundi mais dont un extrait a déjà été dévoilé), le chanteur a taclé son entourage, ainsi que les hommages organisés pour le Taulier, mort en décembre 2017.

"Il se laissait trahir", a affirmé Eddy Mitchell, qui sous-entend dans cette interview que Johnny faisait trop facilement confiance aux autres. "Il donnait beaucoup, sans distinction. Il se gourait souvent. Il voulait rester dans le coup, avoir toujours quelqu'un de plus jeune à ses côtés".

Sur le sujet des hommages, Eddy Mitchell s'est comme à son habitude montré acide. "Je n'ai rien à faire dans tous ces trucs qui sont faits maintenant", a-t-il lâché. "Je répète cette phrase qui n'est pas de moi, mais du président du fan-club de Johnny: 'on l'a tué une deuxième fois'. Ça résume tout".

"Une catastrophe"

En septembre dernier déjà, le chanteur avait critiqué, dans les colonnes du Parisien, la statue en hommage à Johnny, inaugurée le 14 septembre dernier à Paris, non loin de l'Accor Arena.

"C’est une catastrophe. Mais cela plaît à Hidalgo, 'notre drame de Paris', donc c’est bien", avait-il expliqué au journal. "Cette statue n’évoque rien, ce n’est pas Johnny. Je ne suis pas dans leurs têtes, mais je ne pense pas que les fans soient ravis de ça. De toute façon, je n’aime pas les places qui commémorent ni les statues, les pigeons chient dessus."

Il avait aussi dézingué le concert organisé dans la foulée à l'Accor Arena. "J’ai regardé à la télé et zappé. Je n’y ai pas participé parce que je n’avais rien à y foutre. Je ne fais pas les Restos du Cœur, alors je ne vais pas aller à Bercy pour ça…", avait-il lâché.

Nawal Bonnefoy