Festival Reims Polar: le film kazakh "Assault" récompensé

Le festival du film policier Reims a décerné son Grand Prix au long-métrage d'Adikhan Yerzhanov qui raconte par l'absurde une prise d'otage dans une école.

Le festival du film policier Reims Polar a récompensé samedi soir un film kazakh sur une prise d'otage, au terme d'une 2e édition qui a également primé des films venus de Russie et de Chine, ont annoncé les organisateurs.

Le Grand Prix a été attribué à Assault d'Adikhan Yerzhanov (Kazakhstan) par le jury présidé par l'acteur français Niels Arestrup, césarisé pour ses rôles dans Un Prophète et De battre mon coeur s'est arrêté, deux films empruntant au genre du polar.

Assault, qui raconte sur le mode absurde la prise d'otage d'une école par des hommes masqués, avec des adultes s'organisant pour venir au secours des élèves prisonniers, a également été récompensé par le Prix de la Critique, décerné par un jury composé de cinq journalistes.

Le Prix du jury revient à Are you lonesome tonight ? du Chinois Wen Shipei ainsi qu'à The Execution de Lado Kvataniya (Russie), également lauréat du Prix Spécial Police, sur l'arrestation d'un tueur en série, traqué en vain pendant plus de dix ans par les forces de police russes et dont personne ne peut prouver la culpabilité.

50 films présentés lors du festival

Parmi les dix films en compétition, concouraient également Rhino, sur l'ascension d'un jeune délinquant, du cinéaste ukrainien Oleg Sentsov, actuellement sur le front, ainsi qu'Entre la vie et la mort, un film français avec Antonio de la Torre et Marine Vacth, signé Giordano Gederlini.

Au total, 50 films signés par des cinéastes de 20 nationalités ont été présentés lors du festival qui se tient à Reims (nord-est), présidé par Bruno Barde, également à la barre du festival du film américain de Deauville (ouest de la France) et du film fantastique de Gérardmer (est).

Le festival, qui avait tenu sa première édition l'an dernier en ligne en raison de la crise sanitaire, a rendu plusieurs hommages, notamment au réalisateur américain Walter Hill (48 heures, Les guerriers de la nuit) et à l'acteur français Vincent Lindon.

C.L avec AFP