"Changer l'eau des fleurs": Melvil Poupaud et Alban Lenoir au casting de l'adaptation signée Jean-Pierre Jeunet

Matthias Schoenarts et Anouk Grinberg seront également au générique de cette adaptation du best-seller de Valérie Perrin. Le tournage du film réalisé par Jean-Pierre-Jeunet et avec Leïla Bekhti dans le rôle principal a commencé la semaine dernière.

Le casting de l'adaptation de Changer l'eau des fleurs s'étoffe. Dans un communiqué de presse, la production a révélé ce lundi 12 mai que Matthias Schoenaerts (Bullhead, De rouillet et d'os) et Melvil Poupaud (Grâce à Dieu, L'Amour et les forêts) figureront au générique.

Star de la trilogie Balle perdue sur Netflix, Alban Lenoir jouera aussi dans la version cinématographique du best-seller de Valérie Perrin, tout comme Anouk Grinberg, vue récemment dans La Nuit du 12 et L'Innocent, de Louis Garrel.

Changer l'eau des fleurs sera signé Jean-Pierre Jeunet, le réalisateur du Fabuleux destin d'Amélie Poulain) et Leïla Bekhti y tiendra le rôle de Valérie Toussaint, garde-cimetière d'une petite ville de Bourgogne. Le tournage a commencé la semaine dernière et devrait s'étendre sur 13 semaines entre la Bourgogne, la région parisienne et le sud de la France.

"Il n'y aura pas la fantaisie d'Amélie"

Valérie Perrin, l'autrice du livre traduit dans 28 langues, cosigne le scénario de l'adaptation aux côtés de Jean-Pierre Jeun et d'un fidèle collaborateur du cinéaste, Guillaume Laurant.

Entre Jean-Pierre Jeunet et Valérie Perrin, "nos univers sont extrêmement proches", expliquait l'autrice à Paris Match en janvier dernier. Un long dimanche de fiançailles (film de Jean-Pierre Jeunet se déroulant durant la Première Muerre mondiale et sorti en 2004, ndlr) m'a beaucoup influencée dans mon travail, notamment pour mon premier roman Les oubliés du dimanche."

"Pour ce film, il n'y aura pas la fantaisie d'Amélie, pas de plan d'un cœur qui bat, car ce serait trop", assurait pour sa part le réalisateur à l'hebdomadaire. "Mais il y a des éléments qui m'excitent déjà avant de les tourner. Quand Valérie écrit que la mort est comme un chien qui slalome entre nos jambes, prêt à nous mordre à tout instant, je visualise tout de suite comment je vais mettre cela en images."

Vincent Gautier