Yvelines: un jeune homme de 18 ans condamné après un rodéo urbain

L'individu circulait sans casque et zigzaguait sur deux voies. Déjà connu des services de police pour des faits similaires, il a été condamné à trois mois de prison avec sursis.

Une course-poursuite sur deux kilomètres. Un individu de 18 ans a été condamné à trois mois de prison avec sursis et à des travaux d'intérêt général par le tribunal judiciaire de Versailles après un rodéo urbain, a appris BFM Paris Ile-de-France de source policière.

Mercredi soir aux alentours de 23 heures, les effectifs de la BAC identifient un homme de 18 ans au guidon d'une moto sans casque qui prend la fuite au niveau de la rue Claude-Rouget de l'Isle à Achères (Yvelines).

L'individu zigzague sur les deux voies de circulation et emprunte des ronds-points à contresens pour semer le véhicule de police. Après 2 kilomètres, il est perdu de vue par les fonctionnaires, qui retrouvent la moto quelques minutes après, dissimulée entre un mur et une voiture.

Alors que le véhicule est enlevé par le garage de permanence, l'individu est interpellé et placé en garde à vue après être revenu sur les lieux avec de nouveaux vêtements.

Au commissariat, le jeune garçon nie les faits lorsqu'il est entendu et réclame que son téléphone soit géolocalisé. Ce même téléphone déclenche une cellule à Poissy au moment des faits. Les enquêteurs parviennent à démontrer qu'au vu de la faible distance entre les deux villes, son téléphone n'est pas une preuve probante.

Il est également démontré que le suspect a eu le temps de rentrer chez lui, se changer entre le moment où il a abandonné la moto et celui où il s'est présenté sur les lieux. 

C'est le frère de l'individu, déjà connu des services de police pour des faits similaires, qui confirme aux enquêteurs qu'il était bien le conducteur de la moto. Le 29 décembre, après 36 heures de garde à vue, l'homme est déféré en vue d'une comparution immédiate devant le Tribunal Judiciaire de Versailles. 

Il est condamné à 3 mois de prison avec sursis et à des travaux d'intérêt général. La moto a fait l'objet d'une confiscation judiciaire. 

Constance Bostoen et Martin Regley