Yvelines: un couple découvre 22 cadavres de chats en décomposition dans leur nouvelle maison

L'ancien propriétaire était atteint du syndrome de diogène

Mauvaise surprise dans leur nouvelle maison. Après avoir acheté un pavillon dans la commune de Bouafle (Yvelines), un couple de franciliens a découvert 22 cadavres de chats en décomposition, cachés dans des bacs en plastique dans le cabanon du jardin, rapporte Le Parisien.

L'ex-propriétaire atteint du syndrome de diogène

En janvier dernier, Julien et Caroline, 44 et 38 ans, s'intéressent à une maison située dans le village de Bouafle (Yvelines). L'offre est alléchante : 340.000 euros pour 140m² de surface et un jardin de 3 000m².

C'est au moment de la première visite du bien que les déboires commencent, lorsque le couple se rend compte que l'ancien propriétaire est atteint du syndrome de diogène, autrement appelé trouble d'accumulation compulsive. Les pièces sont en désordre, mais ce qui frappe Julien, c'est l'odeur nauséabonde d'urine de chat.

"J'en ai vomis. On voyait des traces sur les murs et les plinthes", se remémore l'homme auprès du Parisien.

Mais ce n'est que dix mois plus tard qu'intervient la découverte maccabre du couple. Dans le cabanon du jardin, Julien découvre 22 cadavres de chats en décomposition, cachés dans des boîtes en plastique. Pire dans l'histoire, sa petite-fille est à ses côtés et découvre la "scène d'horreur", dont elle est "encore sous le choc".

Une enquête pour maltraitance animale

Le couple a fait venir un huissier de justice ainsi que la gendarmerie pour les premières constatations. "Ils nous ont dit qu'ils n'avaient jamais vu ça", explique le couple. Dans la foulée, une enquête pour maltraitance animale a été ouverte et l'association Brigitte Bardot devrait se constituer partie civile.

"On a été manipulés. On nous a vendu une décharge, un cimetière à animaux où des chats devaient subir des sévices", s'emporte le père de famille.

Les 22 cadavres eux, ont été transportés à Maisons-Alfort (Val-de-Marne) afin d'être autopsiés.

Martin Regley