Voie de covoiturage sur le périphérique à Paris: David Belliard balaie les craintes de "bouchons monstres"

Dans une interview accordée au Parisien, David Belliard a assuré que la mise en place d'une voie de covoiturage sur le périphérique le 3 mars n'entraînera pas d'"embouteillages massifs", comme le redoute Valérie Pécresse.

Des "bouchons monstres" sur le périphérique à Paris? Dans un entretien accordé au Parisien ce lundi 3 février, l'adjoint en charge de Transports à la mairie de Paris a répondu aux craintes sur les embouteillages liés à la nouvelle voie de covoiturage du périphérique parisien.

Après l'annonce de la création de cette voie réservée à partir du 3 mars prochain, Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France, a notamment dit redouter qu'elle soit à l'origine d'"embouteillages massifs".

"Certains prédisaient la même chose lorsque nous avons abaissé la vitesse de circulation cet automne et c’est l’inverse qui s’est passé", répond David Belliard.

Ce dernier prend appui sur les villes de Los Angeles, Grenoble ou Lyon pour avancer que les voies de covoiturage, "ça ne crée par de bouchons monstres, pas du tout!".

Le dispositif lancé le 3 mars

David Belliard préfère mettre en avant la réduction de "la pollution de l’air et sonore pour les 550 000 riverains qui vivent à proximité du périphérique".

Il estime également que si la part de covoiturage augmentait de 10% sur le périphérique, "100.000 véhicules en moins" y circulerait chaque jour.

Le dispositif, qui comprendra une "phase pédagogique" de deux mois sans amendes, sera mis en place dès le 3 mars, sur l'ensemble du périphérique hormis la partie sud.

Mathias Fleury