Chute du gouvernement Bayrou: le détail des votes des députés du Val-de-Marne

Dans le Val-de-Marne, six députés ont maintenu leur confiance au gouvernement de François Bayrou et cinq élus ont voté contre, ce lundi 8 septembre à l'Assemblée nationale.

Si François Bayrou avait réalisé son vote de confiance uniquement dans le département du Val-de-Marne, son gouvernement aurait été maintenu. Six des 11 députés du 94, issus de quatre groupes parlementaires différents, ont accordé leur confiance au Premier ministre, ce lundi 8 septembre.

Les députés Sylvain Berrios de la 1re circonscription (Horizons & Indépendants), Maud Petit de la 4e circonscription (Les Démocrates), Vincent Jeanbrun de la 7e circonscription et Michel Herbillon de la 8e circonscription (Droite Républicaine), Guillaume Gouffier-Valente de la 6e circonscription et Mathieu Lefèvre de la 5e circonscription (Ensemble pour la République) ont tous soutenu le maintien du gouvernement.

"Ce scrutin ne doit pas être banalisé. Ce qui vient de se produire est grave pour le pays et aura des répercussions", a regretté Mathieu Lefèvre sur le réseau social X. Ce dernier a dénoncé "la légèreté des oppositions" face au "sérieux de la situation".

Mathilde Panot annonce un "jour historique"

Les députés de La France Insoumise Clémence Guetté (2e circonscription), Louis Boyard (3e circonscription) et Mathilde Panot (10e circonscription) se sont, eux, tous opposés à François Bayrou. La présidente du groupe LFI à l'Assemblée nationale Mathilde Panot s'est exprimée, ce lundi, à la tribune de l'hémicycle, se félicitant d'un "jour historique".

"Ce n'est pas seulement vous (François Bayrou), mais votre politique et le monde qu'elle défend qui doivent être défaits", a-t-elle ajouté devant les députés.

L'élu socialiste Isabelle Santiago et la députée écologiste Sophie Taillé Polian ont également voté "contre".

Au total, 364 députés sur 577 ont voté contre lors du vote de confiance ce lundi 8 septembre. François Bayrou a présenté sa démission, ce mardi 9 septembre, à Emmanuel Macron. Le président de la République doit désormais nommer un nouveau Premier ministre, susceptible de s'imposer dans un hémicycle sans majorité.

Tanguy Roman Clavelloux