"Un grand soulagement": l'émotion de la mère de Yero, l'adolescent de 15 ans retrouvé huit jours après sa disparition

"C'est un grand soulagement, une grande émotion." Séverine, la mère de Yero, l'adolescent de 15 ans disparu depuis le vendredi 7 mars, se dit bouleversée après qu'il a été retrouvé ce samedi à Pau, à plus de 750 kilomètres de chez lui.
"Ce matin, on nous a appelés pour nous demander d’identifier Yero", raconte cette habitante de Villejuif en région parisienne, en exclusivité à BFMTV. "Je suis impatiente de le retrouver. Je suis pressée, stressée".
"J’espère que tout va rentrer dans l’ordre. Que l’on va trouver une solution, une raison (à son départ), régler ce qui est à régler, et le mettre en sécurité", poursuit-elle, jointe par téléphone alors qu'elle se rend actuellement dans les Pyrénées-Atlantiques pour retrouver son fils.
Une enquête avait été ouverte par le parquet de Créteil pour le retrouver après que le jeune homme résidant à Villejuif n'a plus donné de signes de vie, il y a huit jours. Il est en train d’être auditionné pour comprendre son parcours, ce qu’il a fait ou s’il a été victime de quelque chose durant le laps de temps écoulé.
"Se cacher de certaines personnes pendant un moment"
Au moment de signaler sa disparition, sa mère a indiqué qu'elle avait trouvé dans la boîte aux lettres un mot laissé par Yero indiquant qu'il partait "se cacher de certaines personnes pendant un petit moment".
A priori, l'adolescent serait menacé car il a été entendu comme témoin par les policiers dans une affaire d'agression au couteau entre des adolescents en décembre.
"Yero m'avait confié que plusieurs personnes le recherchaient. Ils voulaient le retrouver pour le frapper, le passer à tabac. C'est à cause de ça qu'il ne venait plus en cours", racontait son ami à BFMTV, évoquant une fugue.
Séverine, la mère de l'adolescent avait été appelée au début du mois par l'hôpital du Kremlin-Bicêtre car Yero s'était présenté avec des douleurs à un pied. Il assurait qu'un scooter lui avait roulé dessus en sortant du bus. Avant de disparaître, il ne s'était déjà plus présenté à son lycée de Vitry-sur-Seine depuis la rentrée le 3 mars dernier.