UGC s'excuse après la découverte de punaises de lit dans un cinéma à Paris

Après la polémique, le groupe UGC sommé de s'expliquer. Sur les réseaux sociaux fin août, une jeune femme a expliqué avoir été piquée après une séance au cinéma UGC de Bercy Village. Rapidement, de nombreux cinéphiles ont affirmé avoir vécu une expérience similaire dans cet établissement du 12e arrondissement de la capitale.
"Nous sommes sincèrement désolés pour toutes les victimes de piqûre de punaises de lit", écrit dans un communiqué UGC publié ce lundi soir sur X, ex-Twitter.
Contactés par BFMTV.com fin août, les services de communication du cinéma avaient assuré que l'établissement a traité "selon la procédure" les salles les 28, 29 et 30 août derniers, après le signalement d'une cliente, en faisant appel à une équipe cynophile -les chiens étant généralement utilisés pour détecter les punaises de lit- et un traitement de vapeur sèche.
"Les cinémas UGC sont exposés à ce risque comme tous les lieux recevant du public"
Dans leur communiqué publié lundi soir, les équipes d'UGC indiquent que le cinéma UGC Bercy "a été traité conformément à la procédure d'urgence".
"Si un nouveau signalement est remonté par les spectateurs à nos équipes, la procédure d'urgence prévue à cet effet (traitement complet à la vapeur sèche à 180° puis contrôle canin, NDLR) sera à nouveau immédiatement enclenchée afin de les éradiquer", peut-on lire.
Comment expliquer la présence de punaises de lit dans une salle de cinéma? "Les cinémas UGC sont exposés à ce risque comme tous les lieux recevant du public", explique l'entreprise.
"Il est très complexe d'identifier l'origine d'une piqûre de punaise de lit, tous les lieux recevant du public étant concernés par cette situation", peut-on également lire dans le communiqué d'UGC.
Disparues de la vie quotidienne dans les années 1950, ces insectes ont fait leur grand retour depuis une trentaine d'années dans de nombreux pays développés à la faveur de modes de vie de plus en plus nomades, de consommations favorisant l'achat de seconde main et d'une résistance croissante aux insecticides.
Entre 2017 et 2022, 11% des ménages français auraient été infestés, selon un sondage Ipsos réalisé en juillet dernier pour un groupe de travail mis en place par l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l'environnement et du travail (Anses).