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Transports en Île-de-France: "Il y aura des galères jusqu'au printemps" selon Clément Beaune

Un métro à Paris bondé.

Un métro à Paris bondé. - BFM Paris IDF

Les transports en commun franciliens font face à des difficultés de régularité depuis le mois de septembre.

Des rames bondées, des quais saturés... Les transports en commun en Île-de-France sont en proie à de grosses difficultés de régularité depuis le mois de septembre et cela ne va pas s'arranger de sitôt. Invité sur France 5, Clément Beaune, ministre des Transports, assure qu'il n'y aura pas de retour à la normale avant le printemps 2023.

"Il y aura des galères jusqu'au printemps. Je le dis très sincèrement, il faut qu'on ait, au printemps 2023, rétabli la situation qu'on a connu avant l'été 2022", explique le ministre sur le plateau de France 5.

Dans le même temps, la hausse du pass Navigo a été annoncée et le titre de transport pour circuler en Île-de-France s'élèvera à 84,10 euros mensuellement à partir de janvier 2023. Une hausse qui ne passe pas auprès des usagers alors que les conditions de transport se sont largement détériorées depuis plusieurs mois.

Difficultés de recrutement

Les transports en commun franciliens sont au bord de la saturation depuis septembre. Une dégradation du service qui ne touche plus seulement les lignes connues pour leurs dysfonctionnements ou leur sur-fréquentation, comme la ligne 13 ou le RER B, mais aussi d'autres lignes de métro et de nombreuses lignes de bus.

À l'origine de ces dysfonctionnements, les difficultés de recrutement et le manque de personnel à la RATP notamment, associée à l'absentéisme des chauffeurs. Outre le manque de conducteurs, l'offre de transports a été allégée depuis la crise du Covid-19.

2400 candidatures reçues en novembre

Lors d'une réunion, datant de novembre, entre les élus de la commissions transport de la région Île-de-France et les opérateurs (RATP, SNCF, Transdev), ces derniers se sont montrés optimistes quant à un retour à la normale en 2023.

Le représentant de la RATP avait même annoncé avoir reçu 2400 candidatures depuis le lancement de la campagne de recrutement de conducteurs de bus.

L'opérateur a également affiché un objectif de recrutement de 1500 à 1800 machinistes en 2023.

Juliette Vignaud