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Seine-Saint-Denis: "sécurisation renforcée" pour 21 collèges et lycées après plusieurs agressions

La façade du collège Angela Davis de Bobigny (Seine-Saint-Denis), le 5 février 2025.

La façade du collège Angela Davis de Bobigny (Seine-Saint-Denis), le 5 février 2025. - BFMTV

À la suite de plusieurs incidents survenus aux abords d'établissements scolaires de Seine-Saint-Denis, plus d'une vingtaine de collèges et lycées seront placés sous la surveillance de 100 fonctionnaires cette semaine, a annoncé la préfecture.

Plus d'une vingtaine de collèges et lycées de Seine-Saint-Denis sont placés, cette semaine, sous la surveillance de 100 fonctionnaires de police, déployés pour "prévenir la réitération d'actes de violence" aux abords des établissements scolaires, a annoncé la préfecture ce mardi 11 février dans un communiqué sur X.

100 fonctionnaires déployés chaque jour

"À la suite des incidents survenus ces derniers jours aux abords de plusieurs établissements du second degré dans le département, le préfet de Seine-Saint-Denis a sollicité du préfet de police la mise en place d'une sécurisation renforcée", écrit la préfecture.

Ce dispositif policier, en place jusqu'au début des vacances scolaires, mobilisera chaque jour 100 fonctionnaires de police engagés aux priorités aux abords de sept collèges et 14 lycées, a-t-elle indiqué. Les forces de l'ordre dialogueront à cette occasion avec les personnels enseignants.

Une agression aux abords du collège Angela-Davis

Des agressions ont récemment été très médiatisées dans le département, tels les coups portés à un élève de troisième âgé de 15 ans, aux abords de son collège Angela-Davis à Bobigny mardi 4 février.

Dans ce dossier, c'est un surveillant du collège, âgé de 22 ans, et son frère de 17 ans, qui sont mis en cause: le mineur aurait agressé l'adolescent suite à la découverte, dans les toilettes du collège, d'un tag insultant visant son grand frère, selon le parquet.

Le jeune frère avait été mis en examen vendredi 7 février du chef de violence ayant entraîné une ITT (incapacité totale de travail) n'excédant pas huit jours, aggravée par trois circonstances. Le surveillant est poursuivi pour complicité. Tous deux ont été placés sous contrôle judiciaire.

Ce jeudi 13 février le préfet du département, Julien Charles, et le procureur de la République de Bobigny, Eric Mathais, présideront conjointement un état-major de sécurité dédié aux établissements scolaires, "dans un format exceptionnellement élargi à l'ensemble des 39 maires du département", selon le communiqué. Cette réunion ne sera pas ouverte à la presse.

A.Si. avec AFP