Incendie dans un entrepôt d'Aubervilliers: le feu est éteint, jusqu'à 200 pompiers mobilisés

Le feu s'est déclenché ce mardi en fin de matinée dans un entrepôt textile. Selon la préfecture, l'incendie n'a pas présenté de danger toxique pour la population.

Un feu impressionnant à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis). Un incendie a ravagé mardi l'entrepôt d'une société produisant des sous-vêtements de la marque de lingerie Rafco Valège, situé boulevard Félix-Faure. 35 employés ont été évacués de l'usine de 5000 m2, a appris BFMTV auprès des pompiers.

Le feu a été éteint vers 18h00, selon la brigade de sapeurs-pompiers de Paris (BSPP), qui a prévu "une phase de contrôle et de surveillance" du site pendant quelques heures.

Pas de danger toxique

Des analyses ont été réalisées pour déterminer la toxicité du panache de fumée, a indiqué Karine Franclet, maire d'Aubervilliers, sur BFMTV. "On recommande au maximum d’éviter la zone, mais dans l’immédiat il n’y a pas de danger sinon il y aurait eu des mises à l’abri plus large."

"Il ne devrait pas présenter de danger toxique", confirmait également la préfecture.

Un important panache de fumée

Un important et impressionnant panache de fumée a notamment été visible dans le ciel d'Île-de-France. "On ne déplore aucune victime", rassurait l'édile dans l'après-midi, assurant que "la priorité est la mise à l'abri des salariés."

Aucun autre bâtiment que l'entrepôt n'a été menacé par les flammes. "On espère une évolution rapide et favorable", souhaite Karine Franclet sur BFMTV.

La fumée a également été visible à la webcam Paris centre qui offre une vue vers l'Ouest de la capitale.

200 pompiers ont été mobilisés sur place, accompagnés de 70 engins, pour maîtriser l'incendie. La station de métro Aimé-Césaire a aussi été fermée le temps de l'intervention.

"À ce stade, il n'y a aucune piste sur l'origine de l'incendie, mais évidemment il y aura une enquête", précise la maire d'Aubervilliers.

Il y a un mois, un incendie s'était déclaré dans un parking à Aubervilliers, et des habitations ainsi que des centres de loisirs ont dû être évacués.

Par Solenne Bertrand et J. M. A.