Seine-Saint-Denis: trois morts et huit blessés, dont un enfant en urgence absolue, dans un incendie à Stains

Trois personnes sont mortes dans l'incendie d'un immeuble à Stains dans la nuit de vendredi 24 à samedi 25 novembre. Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes de l'incendie.

Trois personnes sont mortes dans l'incendie d'un immeuble à Stains (Seine-Saint-Denis) dans la nuit de vendredi 24 à samedi 25 novembre, a indiqué la préfecture du département dans un communiqué.

Un arrêté de péril

L'incendie s'est déclaré dans un immeuble d'habitation, au 4 place du Colonel-Fabien. Trois personnes sont mortes, huit ont été blessées dont un enfant en urgence absolue et un pompier. Ce dernier a été légèrement blessé au cours de l'intervention.

Le maire de la commune, Azzedine Taïbi (DVG), a indiqué à l'AFP que les victimes mortes étaient une locataire de 65 ans, au troisième étage, sa soeur et une amie qu'elle accueillait chez elle après une fête familiale.

Le maire a indiqué avoir pris un arrêté de péril le 27 septembre pour cette copropriété dégradée, où résidaient une quinzaine de personnes et dont plusieurs logements étaient vacants.

"L'immeuble n'allait pas s'écrouler mais il fallait faire divers travaux", a-t-il dit, en précisant à l'AFP que les habitants devaient être évacués mercredi prochain.

80 pompiers mobilisés

"J'ai entendu le cri d'une dame, j'ai regardé par la fenêtre, on a vu une masse de fumée noire", a relaté à la presse Serge Tekem, qui vit dans l'immeuble mitoyen et est intervenu auprès des sinistrés. "C'est allé assez vite, les pompiers sont vite arrivés (...) c'était traumatisant de voir cette femme pleurer et avoir peur de perdre son enfant", a-t-il raconté.

Les opérations d'extinctions sont terminées ce samedi matin. En tout, 80 pompiers et 24 engins ont été mobilisés sur place. Un centre d'accueil pour les personnes sinistrées a été mis en place au gymnase Anatole France, avenue Louis-Bordes.

Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes de l'incendie. Deux incendies meurtriers avaient récemment marqué l'actualité du département.

Marine Langlois avec AFP