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Prof menacé de mort: le maire du Chesnay affirme que "l'élève n'a pas mesuré la gravité" des propos

Le maire du Chesnay-Rocquencourt, Richard Delepierre.

Le maire du Chesnay-Rocquencourt, Richard Delepierre. - BFMTV

Le maire du Chesnay-Rocquencourt, Richard Delepierre, est revenu ce lundi 18 décembre sur les menaces de mort reçues par un professeur de l'établissement privé scolaire catholique Blanche de Castille.

La reprise des cours ce lundi 18 décembre s'est "bien passée" au sein de l'établissement privé scolaire catholique Blanche de Castille au Chesnay-Rocquencourt (Yvelines), selon le maire de la commune, Richard Delepierre, interrogé par BFMTV.

"Aucun signal d'alerte"

"Il n'y avait absolument aucun signal d'alerte, pas de différend" entre l'élève et le professeur de mathématiques qui a fait l'objet de menaces de mort dans une publication Instagram le samedi 16 décembre.

"Tout laisse à penser que l'on est sur des écrits qui ont dépassé la pensée de l'élève qui n'a pas mesuré la gravité de ce que signifiait aujourd'hui de poster ce genre de propos sur les réseaux sociaux", affirme Richard Delepierre.

Pour le maire, les enquêteurs doivent mesurer si l'on est "dans des écrits qui ne sont pas acceptables" vis-à-vis de ressentiments envers un professeur ou si l'on est "sur quelque chose de plus grave". "Ça ne justifie en rien d'écrire ce qui a été écrit sur les réseaux sociaux, surtout dans le contexte tel qu'on le connaît aujourd'hui", ajoute-t-il.

Richard Delepierre rappelle que cet établissement privé scolaire "ne connaît pas de problème particulier" habituellement. Le maire, ainsi que la communauté éducative, souligne "la très bonne réactivité et la bonne coopération" depuis le signalement des propos par d'autres élèves.

Le professeur visé par ces menaces a déposé une plainte dimanche 17 décembre auprès du commissariat de Versailles. De son côté, l'élève, né le 20 décembre 2006 et soupçonné d'être l'auteur du message, a été interpellé dans l'après-midi et placé en garde à vue qui était toujours en cours ce lundi.

Amaury Tremblay