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Prof menacé de mort au Chesnay: la garde à vue de l'élève prolongée

Un badge de la police sur une veste (illustration)

Un badge de la police sur une veste (illustration) - Geoffroy Van der Hasselt / AFP

Un professeur d'un l'établissement privé scolaire catholique a déposé plainte après avoir été menacé de mort sur Instagram. L'élève avait alors été placé en garde à vue.

La garde à vue de l'élève, soupçonné d'avoir menacé de mort un enseignant, a été prolongée ce lundi 18 décembre. Un enseignant de mathématiques de l'établissement scolaire catholique Blanche de Castille, au Chesnay-Rocquencourt (Yvelines), a été menacé de mort dans un message posté sur Instagram samedi 16 décembre. L'enseignant a déposé plainte le lendemain à Versailles. Une enquête a été ouverte par le parquet de Versailles.

Depuis, le jeune homme, né le 20 décembre 2006 et soupçonné d'être l'auteur du message, a été interpellé et placé en garde à vue. Cette dernière a été prolongée ce lundi. Elle permettra de terminer les investigations et prendra fin au plus tard dans 24 heures, ce mardi 19 décembre, dans l'après-midi, a appris BFMTV auprès d'une source judiciaire.

À ce stade, il n'y a aucun contexte religieux autour de ces menaces proférées contre l'enseignant. Le jeune homme est inconnu des services de police et de renseignement.

Un "comportement isolé"

Dans le message, dans lequel figurait la photo du professeur, les menaces écrites en anglais faisaient état de la volonté d'assassiner cet enseignant. "C'est un putain d'intello que personne n'aime", "je vais l'agresser et le battre à mort", écrit en substance l'auteur, qui se présente comme l'un des élèves du professeur.

Averti par la police, le professeur a indiqué reconnaître le nom de l'auteur comme étant effectivement l'un de ses élèves, mais a précisé qu'il n'avait aucun conflit avec lui à sa connaissance. Il a toutefois souligné que ce jeune homme avait un "comportement isolé", et faisait l'objet d'absences en classe.

La direction de l'établissement privé catholique Blanche de Castille a "réaffirmé son soutien à l'ensemble des enseignants" dans un communiqué de presse publié ce dimanche.

Une cellule de crise et de soutien psychologique a été mise en place pour l'ensemble de la communauté scolaire.

Solenne Bertrand