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Paris Île-de-France

"Pas de fachos dans nos quartiers": des centaines de personnes à Paris pour un rassemblement antifasciste

Plusieurs centaines de personnes étaient rassemblées samedi après-midi à Paris contre le fascisme.

Plusieurs centaines de personnes étaient rassemblées samedi après-midi à Paris contre le fascisme. - STEPHANE DE SAKUTIN

Ce rassemblement se tient six jours après l'agression à l'arme blanche d'un homme membre du collectif Young Struggle et adhérent à la CGT, qui avait dû être hospitalisé quelques heures.

Plusieurs centaines de personnes étaient rassemblées, ce samedi 22 février dans l'après-midi à Paris, contre le fascisme, six jour après l'agression d'un homme à l'arme blanche devant une association culturelle turque pour laquelle six membres de l'ultradroite ont été mis en examen, a constaté un journaliste de l'AFP.

"Paris, Paris, Antifa!", "Pas de quartier pour les fachos, pas de fachos dans nos quartiers", "Nous sommes tous antifascistes", ont scandé les manifestants réunis place de la République. Un drapeau rouge "No pasaran" a été accroché sur un flanc de la statue, au centre de l'emblématique place.

Six jours après l'agression d'un homme par l'ultradroite

Ce rassemblement se tient six jours après l'agression à l'arme blanche d'un homme membre du collectif Young Struggle, qui se présente comme une "organisation de jeunesse socialiste", et adhérent à la CGT, qui avait dû être hospitalisé quelques heures.

Dimanche 16 février, vers 17h30, "une vingtaine de personnes" appartenant à la mouvance d'ultradroite, "cagoulées et munies de tessons de bouteille" selon la préfecture de police, avaient "pénétré dans la cour d'un immeuble où se situe une association culturelle de travailleurs immigrés de Turquie", dans le 10e arrondissement de Paris, et avaient "agressé une personne avant de prendre la fuite".

"On est là car on a été attaqué"

Six jeunes hommes avaient été interpellés à la suite de cette agression et mis en examen, notamment pour violences volontaires aggravées. L'un d'entre eux, qui avait du sang sur ses vêtements et qui a reconnu sa participation, a été écroué.

"On est là car on a été attaqué, on est là pour montrer que Paris n'est pas à eux. On continuera la lutte antifasciste et révolutionnaire", a lancé au micro, juché sur une camionnette statique, un leader de Young Struggle, avant de faire siffler le nom du ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau.

"Partout l'extrême droite se répand, encouragée par les saluts nazis de Elon Musk et Steve Bannon", a déclaré à sa suite la cheffe des députés LFI, Mathilde Panot.

M.Fu avec AFP