Paris: Marlène Schiappa veut être "partie prenante" pour les élections municipales de 2026

Elle se positionne pour 2026. Dans un entretien accordé au Figaro, Marlène Schiappa a évoqué la prochaine échéance électorale parisienne. Après avoir été candidate dans une liste LaRem dans le 14e arrondissement de la capitale en 2020, l'actuelle secrétaire d'Etat chargée de l'Economie sociale et solidaire compte bien peser pour les prochaines élections municipales.
"Je serai partie prenante de la prochaine campagne de 2026 pour mettre du ciment entre tous les acteurs du changement", a-t-elle indiqué au Figaro.
Garder son camp uni
Il y a deux ans, la liste menée par l'ancienne ministre de la Santé Agnès Buzyn avait été un échec avec seulement huit élus au total au Conseil de Paris. La liste LaRem avait par ailleurs été confrontée à une liste dissidente menée par l'ancien député LaRem Cédric Villani.
Pour les prochaines municipales, Marlène Schiappa espère dans un premier temps garder uni son camp. Estimant que "la division est un piège", elle a annoncé au Figaro ne pas être candidate à la présidence de la fédération parisienne du parti présidentielle Renaissance, dont l'élection est prévue en janvier prochain.
"Autour du député Sylvain Maillard, j’ai vocation à m’engager dans une architecture collective", souligne-t-elle.
Auprès de Libération, ce dernier avait indiqué en septembre dernier, être candidat à la présidence de la fédération mais pas à l'échéance municipale de 2026.
Des critiques envers Anne Hidalgo
En attendant l'échéance électorale municipale prévue dans quatre ans, Marlène Schiappa commence elle, déjà, à lâcher ses coups contre l'édile actuelle Anne Hidalgo. Une première passe d'armes avait opposé la maire de Paris et le ministre chargé des comptes publics Gabriel Attal au sujet de l'annonce de la hausse de la taxe foncière à Paris, alors que la maire rejetait la faute sur l'Etat.
De son côté, Marine Schiappa a taclé dans les colonnes du Figaro la maire de Paris, estimant qu'elle a "trahi sa promesse" de ne pas augmenter les impôts. Elle regrette aussi le manque de réformes structurelles engagées par la municipalité parisienne.
"La réalité, c’est que le budget de Paris n’est pas sérieux et que la dette a augmenté de 75% depuis qu’Anne Hidalgo est maire", a critiqué Marlène Schiappa.
Pour permettre à son camp de gagner en 2026, Marlène Schiappa souhaite par ailleurs donner plus de place aux "collectifs citoyens", estimant que, comme à Marseille pour les municipales de 2020, il peut y avoir "un Printemps parisien'' en 2026 du côté de Renaissance.