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Paris: la gérante de la Bonbonnière de Marie au Champ-de-Mars craint de perdre son stand à cause des JO

Véronique occupe un stand vendant crêpes et confiseries depuis presque 40 ans au Champ-de-Mars. Mais elle va devoir s'en aller le 15 janvier 2024 à cause des travaux pour les JO.

Véronique occupe un stand vendant crêpes et confiseries depuis presque 40 ans au Champ-de-Mars. Mais elle va devoir s'en aller le 15 janvier 2024 à cause des travaux pour les JO. - BFM Paris IDF

Véronique occupe un stand vendant crêpes et confiseries depuis presque 40 ans au Champ-de-Mars. Mais elle va devoir s'en aller le 15 janvier à cause des travaux pour les JO.

Depuis presque 40 ans, Véronique embaume l'air du Champ-de-Mars avec ses confiseries et ses crêpes. Elle est la gérante de la Bonbonnière de Marie, une institution de ce jardin situé dans le 7e arrondissement de Paris, qui propose sucreries et balançoires pour les touristes et enfants du quartier.

Pourtant, le 15 janvier, elle pourrait bien baisser le rideau définitivement en raison des Jeux olympiques et paralympiques prévus à Paris cette année.

"Tout sera fermé"

Car le Champ-de-Mars va être transformé pour accueillir le stade Tour Eiffel, une arène temporaire en plein air. Les compétitions de volley-ball de plage et de cécifoot vont notamment s'y tenir.

Véronique va donc devoir quitter les lieux en prévision de ces travaux, comme le prévoit la convention signée avec la mairie de Paris lors de grands évènements organisés au pied de la tour Eiffel.

"Fermer les balançoires, les activités pour les enfants. Pas que moi, le théâtre de marionnettes, les manèges, tout sera fermé", regrette-t-elle au micro de BFM Paris Île-de-France.

Une pétition lancée

Aucune compensation financière n'est prévue pour la gérante de la Bonbonnière de Marie, qui n'est pas sûre de retrouver sa concession après les JO. La mairie de Paris lancera un appel d'offres après l'événement sportif et quelqu'un d'autre pourrait donc s'installer à sa place.

"Je suis en colère mais je vais me battre parce que je ne veux pas me laisser aller. Je veux continuer, il faut que je fasse quelque chose pour m'en sortir", assure-t-elle.

Véronique espère que la ville de Paris lui laissera occuper un stand à École militaire le temps des JO. Elle peut compter sur le soutien des riverains qui ont lancé une pétition pour "sauvegarder le patrimoine du Champ-de-Mars".

Contactée par BFM Paris Île-de-France, la mairie n'a pas répondu.

Juliette Sadat et Chloé Berthod avec Marine Langlois