BFMTV
Paris Île-de-France

Nourrisson tué par balle en Essonne: le père libéré, le parquet requiert la mise en examen de la mère

placeholder video
Un bébé de trois mois a été mortellement tué par balle dans la soirée du mercredi 25 octobre. Deux personnes, dont son père, avaient rapidement été placées en garde à vue. Le parquet demande désormais la mise en examen de la mère.

La mère du nourrisson tué par balle mercredi en Essonne a été placée en garde à vue du chef de meurtre sur une mineure de moins de 15 ans jeudi 26 octobre avant d'être prise en charge en psychiatrie.

Une information judiciaire a été ouverte par le parquet d'Évry. II a requis qu'un mandat d'amener soit pris à l'encontre de la mère à des fins de mises en examen, a appris BFMTV.

La mère pris en charge en psychiatrie

Son bébé, âgé de 3 mois, a été déposé au centre hospitalier du Sud Seine-et-Marne mercredi 25 octobre au soir, avec une plaie par balle au thorax. Il est mort quelques minutes après son arrivée. Dans la même soirée, sa mère, blessée par balle, a été découverte par un couple revenant d'une sortie, à proximité du centre équestre de la commune de Milly-la-Forêt. Son pronostic vital n'est désormais plus engagé.

La femme, âgée de 39 ans, a été brièvement entendue par les enquêteurs ce jeudi 26 octobre où elle a fait usage de son droit au silence, en présence de son avocat, indique une source judiciaire à BFMTV. Compte tenu de son état de santé, une mesure de soins psychiatriques sur décision du représentant de l’État a été prise.

Le parquet demande ainsi que la mère de famille soit directement déférée et présentée à un juge en vue de sa mise en examen, à l'issue de son hospitalisation.

Les gardes à vue des deux hommes levées

Deux autres personnes avaient été placées en garde à vue dans cette affaire dont le père du nourrisson qui avait déposé son enfant à l'hôpital. Après avoir été prolongées, les gardes à vue ont finalement été levées ce vendredi 27 octobre.

La piste de l'infanticide suivi d'une tentative de suicide est donc avancée mais le juge d’instruction, désormais saisi, devra déterminer avec précision les circonstances de la commission de ces faits.

Matthias Tesson, avec Juliette Vignaud