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Paris Île-de-France

Noisy-le-Sec: une pétition lancée pour fermer un squat après plusieurs rixes devant une école maternelle

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Les parents d'élèves, à l'origine de la pétition, affirment que des violentes altercations ont lieu aux abords de l'école maternelle Petit Prince.

À Noisy le Sec, certains parents d'élèves de l'école maternelle Petit Prince sont à bout de nerfs. En cause, la présence d'un bâtiment squatté à quelques pas de l'établissement scolaire qui entraîne, selon eux, d'importants troubles aux abords de l'école de Seine-Saint-Denis.

Excédé, un collectif de parents d'élèves a lancé une pétition sur Internet pour demander la fermeture du squat. Elle a recueilli pour le moment plus de 340 signataires.

Bagarres et déchets devant l'école

Les auteurs de la pétition affirment que de nombreux incidents ont émaillé le quotidien des enfants et des parents, ces dernières semaines, près de l'école, à cause de ces squatteurs occupant un bâtiment privé du 59 rue Saint-Denis.

Ils relatent notamment une "violente altercation" il y a plus d'un mois. Au cours de celle-ci, un homme, taché de sang, a jeté un couteau au-dessus des grilles de l'établissement scolaire à l'heure de la sortie des classes.

Dix jours après cet incident, les auteurs de la pétition soulignent qu'une bagarre a éclaté juste en face de l'école entre des individus munis d'armes blanches.

La pétition pointe également la présence régulière de multiples déchets tels que des cigarettes, des canettes de bières vides et même des excréments humains à proximité d'une entrée de la maternelle.

Un appel à agir

Pour les parents d'élèves, il n'y a pas de doute, ce sont bien les personnes squattant le bâtiment de la rue Saint-Denis qui sont les responsables de tous ces événements.

"L’école est un lieu d’apprentissage dans lequel, les enfants et le personnel doivent être en sécurité", estiment les auteurs de la pétition qui demandent "des actions concrètes" pour la tranquilité des écoliers.

Contacté par le Parisien, le maire (PCF) de la ville, Olivier Sarrabeyrouse, a affirmé avoir rencontré les parents après avoir pris connaissance de ces agissements. Il rappelle que des équipes de la police municipale se rendent sur les lieux tous les jours, à l'heure de la sortie des cours.

Le propriétaire du bâtiment squatté n'a pas répondu aux sollicitations de la mairie. Désormais, l'édile de Noisy-le-Sec prévoit d'enclencher une procédure de bien "en état d'abandon manifeste", afin d'inciter le propriétaire à intervenir.

Gauthier Hartmann