"Ne gâchons pas tout avec le réveillon": le directeur de l'ARS Ile-de-France appelle à la prudence

Le réveillon du 31 décembre inquiète les autorités compte tenu de la situation sanitaire. - Jill- CC
Le réveillon du 31 décembre inquiète les autorités. Plus encore que Noël, traditionnellement plus familial, le réveillon de la Saint-Sylvestre fait craindre une baisse de la vigilance et potentiellement pour la suite de nouvelles contaminations.
Pour le directeur de l'ARS Ile-de-France, interrogé par Le Parisien, si l'on veut éviter un reconfinement l'un des enjeux est "de ne pas relâcher notre vigilance, notamment pour le réveillon". "Ne gâchons pas tout avec le réveillon du 31 décembre", martèle Aurélien Rousseau.
Le directeur de l'ARS rejoint ainsi les propos d'Olivier Véran qui dans le JDD le week-end dernier jugeait que "le meilleur moyen de célébrer l'entrée dans la nouvelle année, c'est de ne pas la célébrer". "On ne peut pas, pour une soirée, prendre le risque de bloquer à nouveau le pays pendant des semaines", ajoutait le ministre de la Santé.
Pas de tendance à la baisse en Ile-de-France
En Ile-de-France, s'il n'y a pas de flambée du virus comme dans certaines régions comme le Grand Est, le directeur de l'ARS estime qu'il faut rester prudent.
"On n'observe pas une tendance à la baisse, il y a un plateau qu'on n'arrive pas à percer. Certains parlent de la troisième vague, mais la réalité, c'est que l'on n'est toujours pas sorti de cette deuxième vague", insiste Aurélien Rousseau.
Et de prévenir: "tout rebond sera d'autant plus dur à encaisser qu'on entre dans le douxième mois de l'épidémie en Ile-de-France".