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"Ne cédons rien, punissons": Emmanuel Macron réagit après le viol d'une jeune fille à Courbevoie, "frappée parce que juive"

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Alors qu'une marche contre l'antisémitisme se déroule le 23 juin à Courbevoie à la suite du viol d'une fillette, Emmanuel Macron a pris la parole sur X.

Plusieurs centaines de personnes sont actuellement rassemblées contre l'antisémitisme ce matin du 23 juin 2024, à Courbevoie (Hauts-de-Seine) à l'appel d'une association. Une marche organisée après le viol d'une fillette juive la semaine dernière.

Emmanuel Macron s'est exprimé à ce sujet sur X: "Je pense à cette enfant agressée, frappée parce que juive, violée par d'autres enfants", écrit le président de la République.

"Eduquons, ne cédons rien, punissons", ajoute le président de la République, précisant que "l'antisémitisme, le racisme et toutes les haines abîment chacun de nous".

Vendredi 21 juin, un "rassemblement citoyen" s'était tenu devant l'hôtel de ville en soutien à la victime. Le maire avait tenu à rassurer la communauté juive de sa commune. "Dans votre présence, je vois l'envie commune de se révolter de toutes nos forces", avait-il exprimé devant la foule.

La jeune fille "ne va pas bien", d'après l'un de ses avocats

La jeune fille de 12 ans a dénoncé avoir été victime d'un viol dans un local désaffecté à Courbevoie, le 15 juin. Les trois jeunes agresseurs présumés ont été interpellés. Deux adolescents de 13 ans ont été mis en examen et écroués pour viol en réunion, menaces de mort, injures et violences à caractère antisémite. Un troisième suspect, âgé de 12 ans, a été placé sous le statut de témoin assisté pour viol et mis en examen pour les autres infractions visées par l'enquête.

Depuis les faits, la victime "va mal phyiquement et psychologiquement", d'après son avocat, qui s'est exprimé vendredi sur BFMTV.

Selon Me Oudy Bloch, la jeune fille a suivi "des expertises médico-légales, psychologiques. Son monde est à des années-lumière de ce qui lui est arrivé. Elle ne va pas bien, sa famille est sous le choc", confiait-il.

Évoquant le traumatisme que devra gérer la jeune victime, il ajoutait que celle-ci "a vraiment cru qu'elle allait mourir". L'avocat précisait par ailleurs qu'elle évoquait les faits "avec énormément de lucidité, d'intelligence" et a eu "énormément de courage" en se rendant à son domicile et en racontant les faits à ses parents.

Mélanie Hennebique