Municipales de Paris 2026: Pécresse soutient Dati et "tous ceux qui permettront de mettre fin à l'administration Hidalgo"

La présidente de la région Ile-de-France a affirmé que les Parisiens "méritent mieux" que l'administration d'Anne Hidalgo.

Dans une interview organisée avec des lecteurs du Parisien, Valérie Pécresse a confirmé, dimanche 9 mars, son soutien à Rachida Dati dans la course à la mairie de Paris, prévue en 2026. Lors de cet entretien, la présidente de la région Ile-de-France, qui s’apprête à célébrer une décennie passée à son poste, a discuté de transports, de sécurité, de lycée, mais aussi de politique.

Interrogée sur sa volonté de s’engager dans l’élection à la mairie de Paris de 2026, Valérie Pécresse a déclaré que “selon des enquêtes pour mon mi-mandat, les Parisiens considèrent que je fais du bon travail. Je leur suis donc utile à la région”.

Et de poursuivre en citant directement la personnalité politique qu’elle envisage le plus à ce poste: “Paris ne se gagnera que s’il y a une unité très large de la droite et du centre. Nous avons une candidate, Rachida Dati, qui peut faire l’unité. Croyez-moi, j’aiderai tous ceux qui permettront de mettre fin à l’administration Hidalgo et ses avatars. Les Parisiens méritent mieux!”

Une élection sans Anne Hidalgo

Maire du 7e arrondissement et nouvelle ministre de la Culture, Rachida Dati avait annoncé sa candidature à la mairie de Paris en 2026 le 17 janvier dernier sur RTL. “Bien sûr, je l’ai toujours dit, je suis élue parisienne, je l’ai été en 2020, et on va recommencer. Je rassemblerai tous ceux qui veulent que, à Paris, ça change”, avait-elle alors confirmé.

De son côté, Anne Hidalgo avait annoncé en novembre 2024 dans un entretien au Monde qu’elle ne se représenterait pas pour un troisième mandat. "Je me suis toujours inscrite dans l'idée que deux mandats étaient suffisants pour mener à bien de profonds changements", indiquait la maire, en poste depuis 2014.

Elle confiait en outre au journal qu’elle réalisait cette annonce suffisamment tôt pour préparer “une transmission sereine” avec Rémi Féraud, président du groupe Paris en commun au Conseil de Paris, et “l’un de ses plus anciens fidèles”.

Mélanie Hennebique