Meurtre de Lola: la thèse du trafic d'organes écartée

Le 17/10/2022 à 10h34

La principale suspecte a été mise en examen et placée en détention provisoire ce lundi.

Le corps d'une collégienne de 12 ans, Lola, a été retrouvé dans une malle vendredi dans le 19e arrondissement de Paris. Évoquée ce week-end, la thèse du trafic d'organes n'est pas du tout privilégiée, et semble même écartée à ce stade, a appris BFMTV.

C'est également ce qu'a confirmé l'avocat de la principale suspecte, ce lundi soir face à la presse. Selon Me Alexandre Silva, "le trafic d'organes n'est pas un sujet et ne fait pas partie des débats". Il évoque "des choses qui ne sont pas du tout envisagées par l'instruction", qui "ne font pas partie des débats et qui, je n'en doute pas, n'en feront jamais partie".

Ce lundi, une information judiciaire a été ouverte pour les chefs de "meurtre sur mineure de moins de 15 ans en lien avec un viol commis avec actes de torture et de barbarie", "viol sur mineur de 15 ans avec actes de torture et de barbarie", et "recel de cadavre".

La jeune fille a été découverte dans la cour intérieure de l'immeuble où réside sa famille, dans une caisse avec deux petites valises à côté. Une autopsie a été pratiquée samedi et a déterminé que Lola est morte asphyxiée. Des sortes de post-its avec les chiffres "1" et "0" ont été découverts posés sur les pieds de la victime.

Une principale suspecte

La principale suspecte, une femme de 24 ans interpellée samedi matin à Bois-Colombes (Hauts-de-Seine), a été mise en examen et placée en détention provisoire.

Cette dernière a été vue par plusieurs témoins en train de transporter la caisse en plastique où se trouvait le corps de la victime. D'après les informations de BFMTV, elle est soupçonnée d'avoir agi seule.