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Maxime Le Forestier, Isabelle Adjani... Le monde de la culture réuni lors d'une "marche silencieuse" pour la paix

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3.600 personnes ont marché en silence ce dimanche 19 novembre dans les rues parisiennes pour réclamer la paix au Moyen-Orient.

La préfecture de police a recensé 3.600 personnes ce dimanche 19 novembre à Paris pour la "marche silencieuse" et "apolitique" pour la paix au Proche-Orient. Parmi eux, l'actrice Isabelle Adjani, Maxime Le Forestier, l'ancien ministre de la Culture Jack Lang. Le cortège s'est élancé de l'Institut du monde arabe (IMA).

Le 13 novembre, plus de 500 artistes avaient appelé à cette démonstration en signant une tribune dans Télérama. "Nous ne voulons pas être dans un camp ou dans un autre, nous voulons être dans le camp de la paix, c'est-à-dire dans le camp du dialogue et de la discussion", explique Charles Berling, acteur et metteur en scène français, à BFMTV.

Et de poursuivre: "Je crois que c'est vital aujourd'hui de penser avec des nuances, de penser tout simplement et de continuer à se parler qui qu'on soit dans le monde. Tout le monde a des torts, tout le monde a des raisons, mais il faut absolument que les gens, qui croient dans la modération, qui croient dans la paix, se manifestent."

Philippe Geluck, le dessinateur belge, explique "que nous sommes là en empathie avec toutes les victimes quelles qu'elles soient."

"Je n'aime pas qu'on me demande à prendre parti. Il n'y a pas à prendre parti pour les uns, pour les autres. Toutes les victimes méritent notre solidarité et notre compassion", soutient-il à BFMTV.

"On ne va pas prendre parti"

L'actrice Isabelle Adjani était également présente. Pourelle, cette marche "blanche et neutre" ne signifie pas "désengagée". "On prend position pour la survie des corps et des âmes humaines", assure-t-elle à BFMTV.

"Je me devais d'être là pour dire à quel point, on a besoin, envie, combien, il est nécessaire de vivre ensemble."

Pour Isabelle Carré, actrice et écrivaine française, cette marche s'inscrit dans la continuité du mouvement Touche pas à mon pote, le slogan officiel de l'association SOS Racisme: "On veut la fraternité, on veut la paix".

"On nous a beaucoup reproché de ne pas prendre parti. On ne va pas prendre parti. Ce n'est pas le but", déclare à BFMTV François Vincentelli, acteur belge.

"Le but, c'est de dire qu'il se passe quelque chose de terrible et on a besoin de se mobiliser pour essayer de trouver une solution à ce cauchemar. (...) C'est l'union. C'est une marche pour montrer qu'on est là aussi. Que la culture se mobilise. C'est important aussi."

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Cette manifestation se tient une semaine après la marche contre l'antisémitisme, suivie par 100.000 personnes à Paris. Samedi 18 novembre, des mobilisations pro-palestiniennes pour demander un cessez-le-feu immédiat à Gaza ont rassemblé des milliers de manifestants à travers la France.

Claire Fleury avec N.A. avec AFP