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Lycées d'Île-de-France: Valérie Pécresse met en cause les auteurs de dégradations volontaires

Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France.

Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France. - BFM Paris Île-de-France

La présidente de la région Île-de-France a affirmé qu'elle voulait que les auteurs des dégradations soient systématiquement poursuivis.

La présidente LR de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse, critiquée par son opposition pour la vétusté de certains lycées, notamment en Seine-Saint-Denis, a mis en cause jeudi les auteurs de dégradations volontaires, qu'elle dit vouloir poursuivre systématiquement.

"Quand un ascenseur est dégradé, quand un mur est tagué, quand une dalle de faux plafond est cassée volontairement, il y aura une plainte", a-t-elle affirmé en commission permanente du conseil régional.

"Désormais, la région ne laissera plus rien passer", a-t-elle assuré, estimant que ces dégradations volontaires "sont en train de se généraliser en Ile-de-France", sans plus de détails chiffrés.

Un rappel au règlement des professeurs concernés

"Je ne laisserai pas dégrader un certain nombre des lycées où nous avons mis des sommes folles", a encore dit l'ex-candidate LR à la présidentielle. Elle a notamment pris l'exemple de "l'incendie volontaire dans les toilettes" du lycée Blaise-Cendrars de Sevran (Seine-Saint-Denis), dont des lycéens et quatre enseignants ont justement dénoncé la vétusté dans une vidéo devenue virale sur le réseau social TikTok.

Cette séquence visionnée 2,9 millions de fois a par ailleurs valu le 15 mars un rappel au règlement des professeurs concernés. Dans ce lycée, la porte d'un ascenseur réparé "a tenu un quart d'heure", a déclaré son-vice président en charge des lycées, James Chéron, regrettant que le conseil d'administration ait refusé l'installation d'une vidéo-surveillance devant cet ascenseur.

Il a toutefois reconnu la présence "d'un ou quelques rats, de temps en temps" dans l'enceinte de l'établissement de cette ville populaire. Mais "les lycées qui ont été cités" comme vétustes par l'opposition de gauche "font tous l'objet d'un traitement global", a souligné M. Chéron.

"À l'époque où la gauche était au pouvoir, la région investissait 350 millions par an dans les lycées. Cette année, c'est un milliard d'euros", a-t-il rappelé.

M.B. avec AFP