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Livreur agressé à Cergy: "aucun lien professionnel" établi entre le suspect et le restaurant

Des policiers devant le restaurant ciblé à Cergy, ce lundi 31 mai.

Des policiers devant le restaurant ciblé à Cergy, ce lundi 31 mai. - BFM Paris

Depuis l'agression du livreur Uber Eats devant un restaurant de Cergy, le propriétaire était menacé de mort.

Depuis l'agression d'un livreur Uber Eats dimanche soir à Cergy, le propriétaire du restaurant Le Brasco vit un cauchemar. Menacé de mort sur les réseaux sociaux, il est accusé d'employer l'agresseur du livreur qui avait tenu des propos racistes à son encontre. Des accusations démenties par le restaurateur. Une version qui vient d'être confirmée par le procureur de la République de Pontoise.

"En l'état des investigations, il n'a été établi aucun lien professionnel entre celui-ci et la personne poursuivie, devant le tribunal correctionnel des chefs de violences volontaires", a-t-il détaillé.

L'agresseur jugé en juillet

À l'origine de la confusion, une phrase. Alors qu'il était en train d'agresser un livreur, l'homme de 24 ans, filmé par une voisine déclare notamment : "je travaille ici, j’habite ici". Depuis, certains internautes étaient convaincus que l'agresseur travaillait dans l'établissement.

Lundi, près de 150 personnes s'étaient d'ailleurs rassemblées devant Le Brasco pour retrouver l'homme. Le préfet du Val-d'Oise, en accord avec le maire de Cergy, avait alors décidé de prendre une mesure de fermeture administrative de l'établissement.

Interpellé lundi et traduit ce jeudi en comparution immédiate, l'homme suspecté de l'agression raciste sera jugé le 8 juillet prochain.

Solenne Bertrand