INFO BFMTV. Paris: un homme mis en examen pour deux viols, dont celui d'une femme enceinte de 8 mois

Brassard de police (Photo d'illustration) - THOMAS COEX / AFP
C’est un homme au profil de prédateur qui vient d’être confondu par les enquêteurs du 2e district de police judiciaire (DPJ). Selon les informations de BFMTV, un violeur en série présumé a été interpellé, le 12 mars dernier, sur son lieu de travail, dans un restaurant du 2e arrondissement de Paris.
Placé en garde à vue, le suspect, âgé de 28 ans, de nationalité malienne et en situation irrégulière, a été interrogé sur deux affaires de viol.
Un premier viol en juillet 2021
Le premier fait remonte au 12 juillet 2021, peu après minuit, non loin de la porte d’Aubervilliers dans le 19e arrondissement. Une jeune femme de 21 ans est abordée par un inconnu alors qu’elle doit rejoindre un ami. Apeurée, la passante tente de prendre ses distances avant d’être rattrapée par l’inconnu, juché sur un vélo.
Ce dernier se jette sur elle avant de la faire chuter au sol et commence à l’étrangler. Il parvient ensuite à la déshabiller avant de la violer. Choquée, la victime est rapidement secourue avant d’aller déposer plainte.
Les enquêteurs du 2e district de police judiciaire sont saisis des investigations et procèdent à divers recoupements. En vain.
Une femme enceinte de 8 mois victime d'un viol
En sommeil, cette enquête va s’accélérer près de trois ans plus tard. Le 4 mars dernier, une jeune femme, enceinte de 8 mois, hospitalisée dans le département de Seine-et-Marne, se confie au personnel soignant.
Emma*, 27 ans, toxicomane, relate, dans un premier temps, avoir été agressée dans un parc, situé près de la porte de la Chapelle dans le 18e arrondissement, par un inconnu alors qu’elle était venue acheter sa dose de crack. La jeune femme a fini par déclarer avoir été violée par son agresseur.
La description des faits et du violeur attire aussitôt l’attention des enquêteurs du 2e DPJ. Emma parle d'un homme au guidon d’un vélo et qui l’a étranglée avant d’abuser d’elle.
Une empreinte génétique relevée sur cette scène de crime correspond à un ADN isolé sur la victime du premier viol commis à l’été 2021. C’est finalement le fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG) qui livre le nom du suspect, quelques jours avant son interpellation, alors que l’ADN retrouvé sur les deux scènes de viol y a été enregistré.
Le violeur présumé a été mis en examen, le 14 mars dernier, puis placé en détention provisoire.
*Le prénom de la victime a été modifié