INFO BFM PARIS ÎLE-DE-FRANCE. Périphérique à 50km/h: les radars flasheront à partir de ce jeudi

INFO BFM Paris Île-de-France. À partir de ce jeudi 10 octobre, les radars du périphérique vont flasher les excès de vitesse au-dessus des 50 km/h sur le périphérique.

Depuis dix jours, la vitesse est limitée à 50 km/h sur le périphérique parisien mais les radars ne flashent que les excès au-dessus de 70 km/h. À partir de ce jeudi 10 octobre, le contrôle automatique des vitesses par radar est modifié pour sanctionner les automobilistes roulant à plus de 50 km/h.

"La préfecture de police fera appliquer cette mesure, le préfet de police me l'a confirmé", indique David Belliard, adjoint écologiste à la maire de Paris en charge des mobilités au micro de BFM Paris Île-de-France. "C'est bien normal puisque son rôle est de faire respecter la loi. La règle est maintenant à 50 km/h à partir de ce jeudi", explique-t-il. Sollicitée, la préfecture de police n'a pas répondu.

En effet depuis le 1er octobre, tronçon par tronçon, la vitesse est progressivement abaissée sur le périphérique. "On a eu 10 jours de battements, de tolérance, le temps d'installer les 160 panneaux. On va passer dans une autre période, un autre chapitre de la vie de ce périphérique à 50 km/h", poursuit-il.

Trop tôt pour un premier bilan

Quant à tirer un premier bilan, pour l'adjoint, "il est trop tôt". Mais il constate des changements sur les images qu'il voit du périphérique. "J'ai noté qu'avant quand il était à 70 km/h, il était toujours bouché et qu'il est beaucoup plus fluide depuis qu'une partie est passée à 50 km/h. J'ose espérer que les deux choses sont liées. On aura bien sûr des mesures bien plus rigoureuses", assure-t-il. 

La région Île-de-France a annoncé fin septembre qu'elle mettrait en place un baromètre mensuel du périphérique. "Nous nous sommes engagées à mettre en place un comité de suivi", a redit David Belliard.

"À la fois sur les questions de santé, de bruit, de pollution, sur les questions de circulation... bref, d'usages au sens large du périphérique, parce que nous voulons suivre les effets des actions que nous menons sur le périphérique et pas simplement de la baisse de la vitesse", détaille-t-il à BFM Paris Île-de-France.

"Mais nous n'avons pas besoin de faire un doublon. Maintenant si Valérie Pécresse veut faire son monitoring, je ne vais pas l'en empêcher. Plus on est de fous, plus on rit. Mais par contre, nous nous sommes déjà engagés", conclut-il.

Nicolas Dumas avec Florent Bascoul