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Île-de-France: une campagne contre l'homophobie et la transphobie déployée dans les transports

La campagne "Fiertés" est déployée sur l’ensemble du réseau francilien depuis ce lundi 13 mai.

La campagne "Fiertés" est déployée sur l’ensemble du réseau francilien depuis ce lundi 13 mai. - BFM Paris Île-de-France

La campagne "Fiertés" est déployée sur l’ensemble du réseau francilien depuis lundi 13 mai. Elle s'inscrit dans le cadre de la journée internationale de la lutte contre l’homophobie et la transphobie.

Des lignes de transports en commun qui s'assemblent pour former un drapeau arc-en-ciel, symbole de la communauté LGBT+. Telle est l'idée derrière la campagne "Fiertés", déployée dans l’ensemble du réseau francilien depuis ce lundi 13 mai.

L'identité visuelle de la campagne "se veut très simple et immédiatement compréhensible", détaille Île-de-France Mobilités et "met en scène symboliquement différentes lignes de transports qui s’assemblent pour former le drapeau arc-en-ciel".

Cette campagne s'inscrit "dans le cadre de la journée internationale de la lutte contre l’homophobie et la transphobie", le 17 mai, explique Île-de-France Mobilités à BFM Paris Île-de-France. Cette campagne restera visible jusqu’au 19 mai.

"Le respect de chacun"

Avec cette campagne, Île-de-France Mobilités rappelle "combien le respect de chacun, quelle que soit son orientation sexuelle, est primordial et qu’aucun type de violence, dont l’homophobie et la transphobie, n’est toléré sur le réseau francilien".

"Les agents d’accueil et de sûreté des opérateurs sont formés pour intervenir et faire face aux situations d’incivilités de toutes sortes, y compris celles relatives à l’homophobie et la transphobie", précise le syndicat des transports franciliens.

L'autorité organisatrice des transports en commun rappelle que pour signaler toute situation et comportements inappropriés, il existe le 31.17.

"Ce service fonctionne 24h/24 et 7j/7 et est également accessible par SMS afin de signaler ces comportements (...) et surtout d’intervenir au plus vite. Il est important de signaler rapidement une agression et de porter les faits commis à la connaissance des forces de l’ordre et de porter plainte auprès des services de police. Cette démarche peut contribuer à faire cesser ce type d’agissements", insiste Île-de-France Mobilités.

La sécurité, un enjeu majeur

Pour cette dernière, la sécurité dans les transports en commun franciliens est "l’une des priorités majeures des opérateurs et une composante essentielle de sa mission de service public". Elle rappelle d'ailleurs son objectif: que "les usagers puissent se déplacer en toute sécurité, n’importe où sur le réseau, à n’importe quelle heure".

Pour ce faire, plus de 3.000 effectifs dédiés à la sécurité sont financés par Île-de-France Mobilités dans le cadre de ses contrats avec les opérateurs (GPSR, SUGE, sécurité privée et médiateurs). Des agents de sécurité privée sont également présents dans toutes les Délégations de service public (DSP) de bus de grande couronne.

Mais Île-de-France Mobilités ne compte pas s'arrêter là. D'ici à 2027, elle financera 1.000 effectifs supplémentaires dédiés à la sécurité des transports. De plus, des brigades régionales de sécurité viendront en appui des effectifs, financés dans le cadre des contrats avec les opérateurs de transport, sur un territoire donné et sur une période donnée, avec 100 agents recrutés d’ici à mi-2024 ainsi que 62 brigades cyno-détection.

50 agents de sécurité privée viendront compléter les 200 agents déjà en service sur le réseau exploité par la RATP.

Par ailleurs, Île-de-France Mobilités finance 2.000 patrouilles annuelles de réservistes de la gendarmerie dans les bus de grande couronne et les "bouts de lignes" Transilien.

Nicolas Dumas et Solenne Bertrand