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HEC Paris réagit après les propos polémiques de l'un de ses professeurs sur Israël

Le campus d'HEC Paris, à Jouy-en-Josas.

Le campus d'HEC Paris, à Jouy-en-Josas. - BFMTV

Ce jeudi 23 novembre, la prestigieuse école de commerce a indiqué que ces propos "expriment des opinions personnelles et n’engagent en aucun cas HEC Paris".

Dans une tribune, d’anciens élèves de l’école d’HEC ont exprimé leur "colère et indignation devant le silence" de leur école après des propos polémiques tenus par un professeur sur Israël.

Ce jeudi 23 novembre, la prestigieuse école de commerce s’est exprimée sur le sujet sur X (anciennement Twitter).

Le Professeur Alberto Alemanno a récemment tenu sur ses réseaux sociaux personnels des propos qui ont suscité une vive émotion et pour lesquels il a depuis officiellement exprimé ses regrets", indique HEC.

Les propos "expriment des opinions personnelles"

Ces propos "expriment des opinions personnelles et n’engagent en aucun cas HEC Paris", appuie l’école. Elle précise que "dans le contexte actuel, le rôle d’HEC en tant qu’institution académique reste plus que jamais de faire avancer le dialogue et la connaissance".

Et ce, "tout en respectant la dignité et les sensibilités de chaque individu, ainsi que la liberté académique de ses professeurs".

Alberto Alemanno, un professeur d’HEC, avait publié un premier message sur son compte X à propos du conflit sur son compte.

"Horrifié par les attaques contre Israël, mais profondément mal à l’aise face au soutien unilatéral de l’Union européenne à Israël face aux attaques du Hamas. C'est aussi un soulèvement des colonisés", écrivait ce dernier dans son post.

Un message finalement modifié par son auteur qui a supprimé le terme de “colonisés”. Son message amendé affirme désormais: "Horrifié par les attaques contre Israël qui doivent être fermement condamnées. Pourtant, je doute que le fait que l’Union européenne prenne parti puisse désamorcer le conflit".

Les anciens élèves contactent le président de l'école

Les propos d'Alberto Alemanno iraient même plus loin. En public, le professeur n’hésiterait pas à qualifier Israël d’État "apartheid", coupable de "génocide", selon la tribune lancée par d'anciens élèves d’HEC.

Les anciens étudiants ont expliqué avoir contacté le président de l’école de commerce. Des mails qui étaient restés jusqu’à maintenant sans réponse selon eux.

Charlotte Lesage