Graffitis, mur abattu... le rectorat condamne les dégradations à la Sorbonne après son blocage

Manifestations d'étudiants devant la Sorbonne, à Paris, le 14 avril 2022, pour alerter sur les questions sociales et écologiques avant le deuxième tour de l'élection présidentielle du 24 avril 2022 - EMMANUEL DUNAND © 2019 AFP
Deux jours après le début du blocage de l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, les occupants ont quitté les lieux dans la nuit. En laissant derrière eux une trace de leur passage, déplore le rectorat.
Malgré la fin de l'occupation, la Sorbonne reste fermée ce vendredi. Le recteur académique de la région et la rectrice déléguée de l'enseignement supérieure dénoncent des dégradations commises par les étudiants qui occupaient les lieux.
"Christophe Kerrero et Bénédicte Durand condamnent avec la plus grande fermeté cette occupation illégale qui a conduit à des violences inacceptables et à des dégradations importantes", déclare la régione académique dans un communiqué.
Le coût des dégâts en cours d'évaluation
Des bris de verre, des portes fracturées, des carreaux cassées... La région académique mentionne également la destruction de matériel pédagogique, des graffitis "y compris sur le patrimoine historique", et même un mur abattu.
Selon nos informations, le coût total des dégâts est en cours d'évaluation.
"L’ensemble des équipes du rectorat reste mobilisé aux côtés des université affectataires afin que la Sorbonne retrouve son fonctionnement habituel", déclare la région académique.
À la suite de ces dégradations, le bâtiment universitaire ne rouvrira pas jusqu'à la fin des cours du second semestre la semaine prochaine, selon Le Parisien.
Les étudiants avaient commencé à bloquer la Sorbonne mercredi après-midi, pour faire entendre leurs inquiétudes concernant le second tour de la présidentielle, qui oppose Emmanuel Macron à Marine Le Pen.