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Paris Île-de-France

Fontainebleau: des sangliers errent dans les rues à cause d'une pénurie de glands

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Des sangliers se rendent dans ces villes, en raison d'une pénurie de fruits forestiers.

Drôles de rencontres pour certains habitants de Fontainebleau et Avon. Des sangliers ont récemment été aperçus en train d'errer dans les rues de ces villes. S'il est courant de les croiser à la gare de Fontainebleau, qui se situe en lisière de forêt, il est plus étonnant de les voir tranquillement arpenter le centre-ville.

"En ouvrant ma porte en pyjama, je me suis retrouvé nez à nez avec quatre gros sangliers, raconte Antoine, un habitant d'Avon, au micro de BFM Paris Île-de-France. Ils me regardent et puis, gentiment, sans être stressé de quoi que ce soit, ils font encore un petit peu le tour en se disant: 'est-ce qu'il y a à manger par ici?'. Ils ont repris les petites venelles avonnaises pour rentrer tranquillement, j'imagine, dans le parc de la forêt de Fontainebleau."

Comme souvent, le passage des sangliers dans des zones urbaines donne lieu à des dommages, notamment dans les espaces industriels, les propriétés des habitants et dans les espaces publics. Lors de leur passage à Fontainebleau et à Avon, les sangliers n'ont pas épargné les poubelles.

Une pénurie de fruits forestiers

La présence de ce mammifère est de plus en plus fréquente au sein des villes pour plusieurs raisons. C'est, notamment, la faim qui les pousse à venir arpenter le centre-ville. Pour cause, la forêt de Fontainebleau connaît une pénurie de glands, à cause des mauvaises températures et des intempéries qui ont empêché la production de fruits forestiers. En quête de nourriture, les sangliers viennent en trouver dans les parterres de fleurs et les poubelles.

La meilleure réaction à adopter si vous vous trouvez nez à nez avec un sanglier est de ne surtout pas réagir, continuer son chemin et bien tenir son chien en laisse pour ne pas effrayer l'animal.

Pour endiguer le phénomène, des opérations d'effarouchement sont actuellement en cours, par les services de l'État.

Chloé Berthod et Solenne Bertrand