"Elle ne méritait pas ça": la "haine" de la mère de Maïlyss, 18 ans, tuée par son ex-petit-ami en Essonne

Un sous-bois de Chilly-Mazarin (Essonne) fin février 2024, lieu de découverte du corps du Maïlyss, 18 ans. - BFMTV
Un an après la mort de Maïlyss, 18 ans, sa mère poursuit difficilement son deuil. Elle a exclusivement témoigné dans les colonnes du Figaro afin de lui rendre hommage.
"Je ne veux pas qu’on l’oublie, elle ne méritait pas ça", explique Alexandra à nos confrères.
Après avoir disparue le soir de la Saint-Valentin 2024, le corps de Maïlyss a été découvert le 22 février dans un sous-bois de Chilly-Mazarin (Essonne). Ce dernier présentait de multiples plaies par arme blanche, mais aussi des traces de brûlures, vraisemblablement post-mortem.
Après cette découverte, son ex-petit ami âgé alors de 16 ans a été mis en examen pour assassinat aux côtés de trois autres personnes. Ils ont également été mis en examen pour atteinte à l'intégrité physique d'un cadavre et modification de l'état des lieux d'un crime.
Le principal suspect a nié les faits. Selon Le Figaro, il a finalement avoué le crime l'été dernier et affirme avoir agi seul.
"Je n’arrive pas à faire mon deuil"
Pour Alexandra, c'est "une partie (d'elle) qui est partie". "Je n’arrive pas à faire mon deuil, je n’ai pas les mots. On se lève avec, on dort avec", confie-t-elle au Figaro. Elle se souvient de la dernière soirée où elle a vu sa fille.
C'est le lendemain du 14 février que la famille se rend compte que Maïlyss n'est pas dans sa chambre, au domicile d'Ivry-sur-Seine. Elle ne répond pas au téléphone, ce qui est inhabituel. "Quand ma fille sortait, elle me disait toujours où elle allait", assure sa mère.
Après le déclenchement de l'enquête pour disparition inquiétante, Alexandra a elle-même contacté l'ex-petit-ami de sa fille. Selon elle, il lui a déclaré toujours l'aimer et vouloir lui aussi "qu'elle rentre". "Il était totalement désinvolte et détaché."
Un procès en 2026
Si aujourd'hui l'enquête se poursuit et que l'ex-petit-ami de Maïlyss a avoué l'avoir tuée, sa mère se pose encore beaucoup de questions, notamment comment l'adolescent a réussi à faire sortir sa fille en pleine nuit pour avoir une discussion dans un lieu isolé.
En parallèle de son deuil, Alexandra ne cache pas sa "haine". Elle espère que le jeune assassin présumé de sa fille, sera lourdement condamné par la justice. "Il ne faut pas qu’il sorte. C’est trop facile de tuer et de refaire sa vie", conclut-elle auprès du Figaro.
Selon le quotidien national, le procès aura lieu en 2026, devant la cour s'assises des mineurs de l'Essonne.