Deux adolescents de 16 ans interpellés après l'agression mortelle d'un garçon de 18 ans à Évry-Courcouronnes

Après la mort d'un jeune majeur à la gare RER d'Évry-Courcouronnes lundi 29 septembre, le procureur de la République a annoncé que deux adolescents, qui pourraient être impliqués dans cet homicide, ont été arrêtés.

Deux adolescents de 16 ans ont été interpellés, jeudi 2 et vendredi 3 octobre, après la mort d'un jeune de 18 ans, roué de coups à la gare RER d'Évry-Courcouronnes, en Essonne, a indiqué le procureur de la République d'Évry.

Les deux jeunes adolescents ont été placés dans la foulée en garde à vue pour "homicide volontaire", "association de malfaiteurs" et "violences volontaires en réunion ayant entraîné une ITT (incapacité totale de travail, NDLR) supérieure à huit jours".

Selon le procureur de la République d’Évry, Grégoire Dulin, à BFMTV, l’un des jeunes a été interpellé ce jeudi à Saint-Denis, dans le département voisin de la Seine-Saint-Denis. Le second, se sachant recherché, s’est rendu ce vendredi aux alentours de 10 heures au commissariat d’Évry-Courcouronnes.

Les enquêteurs de la Division de la criminalité organisée et spécialisée de l'Essonne (DCOS 91) avaient, quelques heures plus tôt, perquisitionné son domicile situé en Essonne, sans trouver trace de l’adolescent. Ce n’est donc que quelques heures plus tard qu’il s’est rendu de lui-même.

Les gardes à vues toujours en cours

Le parquet n'a, à ce stade, pas précisé si cette agression mortelle s'inscrivait dans le contexte de rixes entre jeunes de différents quartiers, fréquentes dans le département de l'Essonne. Les circonstances de cette mort violente pourront être précisées "à l'issue des auditions", a noté le procureur de la République d'Évry Grégoire Dulin.

Plusieurs jeunes hommes ont roué de coups la victime aux abords de la gare RER d'Évry-Courcouronnes lundi vers 17h30, avait précédemment expliqué le magistrat. Après plusieurs tentatives de réanimation par les secours, le jeune homme est décédé à 18h32, selon la même source.

Les gardes à vue étaient toujours en cours au matin du vendredi 3 octobre. L'enquête a été confiée à la Direction de la criminalité territoriale du département (DCT 91).

T.R.C. avec Maxime Cliet Ruzza AFP